Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 22 juillet
Le Centre National de Résistance a rapporté que les envahisseurs continuent d’introduire des passeports russes dans les territoires temporairement occupés. Selon le Centre, sur la rive gauche de la région de Kherson, la police d’occupation a fait une descente dans le village de Hornostayivka parmi les habitants. « Les Russes ont pris leurs empreintes digitales et les ont forcés à rédiger une demande de passeport, sous prétexte qu’ils seraient sinon déportés en Russie. En fait, les Russes menacent les Ukrainiens d’expulsion s’ils n’acceptent pas de recevoir ‘volontairement’ leur papier rouge », indique la déclaration. « En particulier, dans les territoires occupés de la région de Kherson, dans les villages de Hornostayivka, Kaira, Zavodivka, les envahisseurs refusent les soins médicaux gratuits aux Ukrainiens qui refusent prendre le passeport russe », précise le communiqué de presse. Les administrations d’occupation ont informé également les parents que s’ils n’avaient pas de passeport russe, leurs enfants ne seraient pas autorisés à étudier.
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Le PDG de la société allemande Rheinmetall, Armin Papperger, a déclaré qu’il ne renonçait pas à son projet de construction d’une usine en Ukraine malgré les menaces des autorités russes de la prendre pour cible. M. Papperger prévoit de protéger l’entreprise avec ses propres systèmes de défense aérienne. « Pour nous, chez Rheinmetall, l’objectif principal est de soutenir nos partenaires ukrainiens dans leur lutte pour la liberté et la démocratie et de répondre à leurs besoins urgents dès que possible », a déclaré M. Papperger. Il y a quelques jours le porte-parole du Ministère des affaires étrangères russes, Maria Zakharova, a déclaré qu’une telle usine « deviendra un cible légitime pour l’armée russe, si jamais elle est construite ». Selon le média allemand Bild, « ce n’est pas la première fois que des responsables russes menacent de détruire l’usine ». Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, ayant déjà promis un « salut de Kalibr (une variété de missiles russe, ndlr) » si l’entreprise était construite.
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Un cercueil d’enfant portant l’inscription « L’avenir de la jeunesse hongroise » a été déposé près de la résidence privée du Premier ministre hongrois Viktor Orban dans la ville de Felcsut. Zoltán Keresztényi, avocat et militant local, a ainsi voulu protester contre les relations étroites du gouvernement hongrois avec la Fédération de Russie dirigée par Poutine. Il a publié des photos du rassemblement sur sa page Facebook. Dans la légende des photos publiées, l’activiste rappelle qu’en 1989, lors de la réinhumation du premier ministre hongrois Imre Nagy, qui avait dirigé la révolution anticommuniste de 1956 et avait été exécuté, Viktor Orban a déclaré que les communistes, en liant le destin de la Hongrie à la Russie soviétique (c’est-à-dire l’URSS), avaient pris et gâché l’avenir de la jeunesse hongroise. Selon Zoltán Keresztényi, 35 ans après cette déclaration, le premier ministre hongrois « fait la même chose que ses prédécesseurs : lier le destin de la Hongrie à l’État soviéto-russe de Poutine ou même au Parti communiste chinois ».
