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Des explosions ont été entendues dans la ville occupée de Sébastopol, en Crimée. Les causes de ces explosions sont encore inconnues, rapporte la chaîne de télégramme Krymsky Viter. Des témoins affirment que les panaches de fumée sont visibles jusqu’au réservoir de Bakhchisaray qui se situe à une distance de 30 kilomètres. Des habitants de la région ont signalé une explosion près du village de Sakharna Holovka, situé dans les alentours de Sébastopol, à proximité de la centrale thermique. C’est la troisième fois que Sébastopol est la cible de tirs. Des explosions avaient déjà été signalées le 12 et le 4 juillet. Selon Open source intelligence, OSINT, l’explosion à Sébastopol pourrait s’être produite sur le territoire de l’unité militaire 63876-R. L’arsenal du 758e centre logistique de la flotte russe de la mer Noire s’y trouve également. Selon radio Svoboda, dans l’endroit où la fumée monte, « il se trouve une centrale thermique et quatre entrepôts d’armes, de munitions, d’équipements et de biens militaires russes ».
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Le ministère polonais de la défense a rapporté que mardi soir, deux hélicoptères biélorusses effectuant des exercices près de la frontière ont violé l’espace aérien polonais. Bien que Minsk avait préalablement informé Varsovie de ces exercices, il n’était pas prévu que les hélicoptères traversent la frontière aérienne. En réponse à cet incident, le ministre polonais de la défense a ordonné une augmentation du nombre de soldats à la frontière et le déploiement de forces et d’équipements supplémentaires, y compris des hélicoptères de combat. La Pologne a également informé l’OTAN de l’incident et a décidé de convoquer le chargé d’affaires de la Biélorussie au ministère des affaires étrangères pour lui demander des explications. Des chercheurs OSINT locaux analysant des données ouvertes ont établi que les hélicoptères ont volé du Belarus vers la Pologne près du village de Grudki, ont parcouru environ trois kilomètres à l’intérieur des terres, ont fait demi-tour et ont survolé Belovezha.
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Les Russes ont mobilisé illégalement jusqu’à 60 000 hommes dans les territoires sous occupation, a déclaré Andriy Chernyak, un représentant de la Direction principale des renseignements ukrainiens. « Ils ne sont pas considérés comme des êtres humains », a-t-il dit. « Il s’agit d’une mobilisation forcée : les occupants ont attrapé des gens dans la rue, ils sont venus dans les quelques entreprises qui fonctionnaient encore et ont emmené les gens de force, ils ont simplement changé leurs vêtements et les ont envoyés au front », a-t-il expliqué. La Russie recrute également des étudiants dans les territoires occupés de l’Ukraine, a précisé M. Chernyak. Selon lui, le seul moyen réaliste pour les personnes mobilisées de force de survivre est de se rendre immédiatement.
