Nouveau charnier à Kherson, recrues africaines pour Wagner et roquettes françaises en Ukraine

EN BREF
30 novembre 2022, 08:24

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L’armée privée Wagner libère des prisonniers en République centrafricaine (RCA) et les envoie combattre dans le Donbass ukrainien, rapporte Daily Beast, en citant deux officiers de haut rang de RCA. Des sources en RCA, où les rebelles armés contrôlent la majeure partie du pays depuis une dizaine d’années, affirment que des dizaines d’hommes détenus par l’armée et la police pour des crimes tels que le viol et le meurtre sont actuellement recrutés par l’aile locale de Wagner. Elle comprend des centaines de combattants communément appelés « Russes noirs ». Selon les officiers, cité par le média, beaucoup de ces recrues sont aussi des insurgés que l’armée considère comme des «terroristes».

La France a remis à l’Ukraine un système LRU, ou lance roquette unitaire, équivalent au célèbre Himars américain qui se révèle très efficace. « Le quatrième frère de la famille « Longue Armée » – un LRU de France – est arrivé en Ukraine ! L’armée ukrainienne est désormais encore plus puissante pour dissuader et détruire l’ennemi. C’est un résultat visible de l’amitié entre les présidents Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron. Je suis reconnaissant à Sébastien Lecornu (ministre des Armées de France), au gouvernement et au peuple français », a écrit le ministre de la Défense Oleksii Reznikov sur son fil Twitter.

Un nouveau charnier contenant des personnes tuées par les occupants russes a été découvert dans le village de Pravdyne, dans la banlieue de Kherson, rapporte The New York Times. Les corps ont été retrouvés les mains liées et les yeux bandés. Tous ont été abattus à bout portant à l’arrière de la tête.

Les États-Unis envisagent d’envoyer des systèmes de défense antimissile Patriot en Ukraine, a déclaré à CNN un haut-responsable du ministère de la défense américain, sous couvert d’anonymat.
L’OTAN discute également de la possibilité de fournir à l’Ukraine des systèmes de défense antimissile Patriot. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors d’une réunion d’information à Bucarest, où se retrouvent les ministres des Affaires étrangères de l’Ukraine et des pays de l’OTAN.

Le représentant de l’Ukraine auprès de l’ONU a proposé de rendre à la Russie son nom historique de « Moscovie ». Sur son compte Twitter, Serhiy Kyslytsya a appelé à faire ce changement : « Prenez Magyarország (le nom de la Hongrie en Hongrois) : c’est Угорщина (Ougorchina) en ukrainien, Hungary en anglais, Ungarn en allemand, Węgry en polonais. Et Österreich, c’est Autriche en français, Rakúsko en slovaque… Bref, tout le monde appelle les pays comme il veut. Alors qu’est-ce qui nous empêche, au Cabinet des ministres, à la Verkhovna Rada, de rendre à la Moscovie son nom historique ? L’actuel est volé de toutes façons. »