Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 6 décembre
Dans la région de Kherson, l’armée russe terrorise la rive droite du Dniepr libérée et avance plus profondément sur la rive gauche. « Lorsqu’ils bombardent la rive droite, les Russes utilisent les préparations qu’ils y ont laissées, à savoir de grandes zones minées et des objets qui explosent en plus lorsqu’ils bombardent », explique Natalia Humeniuk, chef du centre de presse des forces de sécurité et de défense du commandement opérationnel « Sud » sur TV Espresso.
Les occupants continuent de tenter d’attaquer dans le Donbass, mais ils ne parviennent pas à percer la défense des forces armées de l’Ukraine, rapporte le renseignement britannique. Les Russes continuent d’attaquer Svatove et Kreminna, dans la région de Louhansk, et Bakhmut, dans la région de Donetsk.
Le 12 décembre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe discutera des mécanismes de compensation des dommages causés à l’Ukraine par l’agression russe.
Le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia, a de nouveau fui la réunion du Conseil de sécurité juste avant le discours du représentant de l’Ukraine. Le représentant permanent de l’Ukraine auprès de l’ONU, Serhiy Kyslytsya, a évoqué l’attaque massive de missiles russes le 5 décembre, date anniversaire de la signature du Mémorandum de Budapest. Le diplomate ukrainien a souligné qu’après la défaite militaire de la Russie, sa « dépoutinisation et sa dénucléarisation » sont nécessaires, et qu’il était temps pour la communauté internationale de réfléchir aux termes des accords post-Poutine avec Moscou, d’après lesquels elle devrait rester sans armes nucléaires.
Selon l’agence Reuters, la Russie cherche des occasions de disperser ses avions de la base Engels-2, qui a été attaquée le 5 décembre. Personne n’a revendiqué la responsabilité de ce bombardement, mais « s’il s’agit d’Ukrainiens, cela montre vraiment qu’ils peuvent agir en Russie à leur guise, et cela va profondément perturber les Russes. Psychologiquement, je pense que c’est un coup dur », a déclaré un interlocuteur de l’agence de presse britannique. La base abritait des bombardiers stratégiques russes à longue portée. Maintenant, les Tu-95 et Tu-160 doivent être dispersés sur différents sites.
Les gardes-frontières biélorusses envoient délibérément des réfugiés d’Iran et du Pakistan à la frontière ukrainienne pour reconnaître les zones vulnérables. « De cette façon, les Biélorusses vérifient les sections vulnérables et insuffisamment protégées de la frontière avec l’Ukraine, qui peuvent être utilisées pour le passage de groupes de reconnaissance subversifs ennemis. Des tactiques similaires sont pratiquées à la frontière avec la Lettonie », a déclaré le Centre national de la résistance dans un communiqué.
L’Estonie ne peut plus accepter de réfugiés ukrainiens, a déclaré la Première ministre Kaja Kallas.
«Nous ne sommes tout simplement plus en mesure d’accepter des personnes, car nous n’avons pas plus de logements et d’emplois à proposer, alors que d’autres pays peuvent faire plus», a-t-elle dit.
