Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 8 avril
Des pirates informatiques ukrainiens sont parvenus à détruire un centre de stockage de données utilisé par l’armée russe, par des entreprises du pétrole et du gaz et des télécommunications. Cette destruction d’un service de cloud russe a été effectuée en représailles à l’attaque du centre de données ukrainien Parkovy en janvier de cette année, rapportent les sources de TSN.UA. Plus de 10 000 clients, dont des entreprises du complexe militaro-industriel russe, des secteurs du pétrole et du gaz, de la métallurgie, de l’aérospatiale et des télécommunications, avaient stocké leurs données dans le service fourni par OwenCloud.ru. Parmi ces entreprises, se trouve l »usine d’aviation civile de l’Oural, l’entreprise de recherche et de production Rubin (qui fait partie du holding Roselektronika), l’usine d’équipement spécial de l’Oural, Gazprom, Transgaz, Lukoil, Rosneft, Norilsk Nickel, Rostelecom, Telecom et Megafon.
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Quelques 88 % des Ukrainiens interrogés sont convaincus que l’Ukraine sera en mesure de vaincre la Russie, tandis que 45 % seulement pensent que l’État sera en mesure de conserver tous les territoires qui lui appartenaient en 1991, indique le sondage réalisé dans toute l’Ukraine par le groupe sociologique Rating à la demande de l’Institut républicain international. Par rapport à février 2023, le nombre de ceux qui croient en la victoire a diminué de 6 %. Dans l’ensemble, 88 % des personnes interrogées sont convaincues que l’Ukraine va gagner : 58 % ont répondu « oui » sans équivoque, tandis que 30 % pensent « plutôt oui ». La majorité absolue des personnes interrogées dans toutes les régions sont confiantes dans la victoire de l’Ukraine : à l’ouest – 91%, au sud – 89%, au centre – 88% et un peu moins à l’est – 82%. Les citoyens âgés de 51 ans et plus sont les plus nombreux à croire en la victoire (91 %), tandis que les 36-50 ans sont les moins nombreux à y croire (86 %). 26% croient en la fin de la guerre dans moins d’un an. Dans le même temps, 37% pensent que la guerre se poursuivra pendant encore 1 à 2 ans.
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L’Estonie accueille le premier congrès de la Ligue des nations libres. Il s’agit d’une organisation qui réunit des représentants des peuples asservis par la Russie et prônant la sécession d’avec elle, rapporte Novynarnya. Les représentants de 12 peuples victimes de la xénophobie et des préjugés ethniques dans la Fédération de Russie, de la spoliation de leurs territoires et de leurs ressources naturelles, et de la persécution politique, ont adopté un statut, une charte et un appel à leurs compatriotes et à la communauté internationale. Parmi les peuples appartenant à la Ligue des nations libres figurent les Bachkirs, les Bouriates, les Circassiens, les Tchétchènes, les Erzya, les Ingriens (Ijora), les Moksha, les Kalmouks, les Tatars et les Yakoutes. Le programme approuvés par le Congrès définit la Ligue des Nations Libres comme « une union politique de mouvements nationaux et régionaux luttant pour l’indépendance et la formation de nouveaux Etats sur le territoire de la Fédération de la Russie moderne ». Le présidium est composé d’Aigul Lyon (Bashkir, président du présidium), d’Imran Akhayev (Tchétchène, vice-président) et d’Aris Yelme (Erzya, secrétaire).
