Retrouver l’actualité ukrainienne et internationale du 17 février
Les troupes russes ne cessent de bombarder les localités frontalières de l’Ukraine, rapporte l’état-major général des forces armées de l’Ukraine, cité par la radio Svoboda. Les régions de Tchernihiv, Sumy et Kharkiv ont été bombardées au cours de la journée, indique le communiqué. Cependant, selon l’état-major, l’armée russe concentre ses efforts principaux sur les directions de Kupyansk, Lyman, Bakhmut, Avdiivka et Shakhtarsk.
« Avec les Pays-Bas, nous nous efforçons de punir la Russie pour cette agression et de compenser les dommages causés par la guerre, déclare le communiqué du bureau du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, commentant la visite du Premier ministre néerlandais Mark Rutte. « Nous avons déjà pris la décision concrète de placer un registre des pertes ukrainiens à La Haye. C’est le premier élément important du futur mécanisme de compensation. La Russie sera tenue pleinement responsable de tout ce qu’elle a fait contre l’Ukraine et les Ukrainiens. »
La France transfère un système de missiles antichars Akeron MP de cinquième génération à l’Ukraine, livraison non annoncée, rapporte UNIAN, en citant le site Opexnews. « L’Akeron MP, un anti-char portatif français de cinquième génération, est entré en service en 2017. Le système a été développé par MBDA France pour remplacer le MILAN de fabrication américaine et le FGM-148 Javelin, précise l’agence de presse. Il est conçu pour l’infanterie (en tant que système portable à dos d’homme) ainsi que pour être installé sur des véhicules de combat, avec une portée de tir pouvant atteindre 5 km.
Le 17 février, l’Ukraine a reçu la deuxième tranche de financement britannique via la Banque mondiale pour un montant de 203 millions de dollars. « Le montant total du prêt garanti par le Royaume-Uni est de 500 millions USD » indique le communiqué du ministère ukrainien des Finances. Le projet est mis en œuvre conjointement avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement.
Il pourrait y avoir environ 150 000 enfants ukrainiens enlevés illégalement en Russie, estime le Commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien Dmytro Lubinets. « À la date d’hier (16.02.2023 – ndlr), il y a 16 207 enfants officiellement identifiés dans la Fédération de Russie. En tant que médiateur, je sais de quelle ville ukrainienne ils sont originaires et où ils se trouvent approximativement dans la Fédération de Russie. En réalité, le nombre d’enfants est beaucoup plus élevé. Nous supposons qu’il atteint environ 150 000. La Russie évoque le chiffre de 733 000 enfants ukrainiens détenus sur son territoire. Cependant, à notre avis, ce chiffre est exagéré » a-t-il déclaré.
