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[post_content] => Le théâtre ukrainien deviendra-t-il un manifeste dans l'après-guerre ? Nous en dira-t-il plus sur notre douleur collective ? Il est difficile de répondre à ces questions. Cependant, lorsque nous regardons vers cet avenir inconnu, nous pouvons nous inspirer des événements qui se déroulent dans la société aujourd'hui. Nous avons déjà de nombreuses pièces de théâtre sur les thèmes de la guerre dans la dramaturgie contemporaine. Et il y aura de plus en plus de metteurs en scène pour revenir sur les événements survenus après le 24 février, car le besoin de travailler sur les traumatismes s’est exprimé dans le public et chez les créateurs; il est devenu l'une des tâches primordiales du théâtre ukrainien aujourd'hui. Selon la spécialiste, Maya Garbouziuk, le théâtre ukrainien n’avait pas pu travailler sur les traumatismes collectifs avant l’année 2014. Pensons à l’Holodomor et à ses conséquences (ou à la Seconde Guerre mondiale). Les contraintes soviétiques nous ont interdit de représenter, de comprendre et de ressentir les effets de l'expérience amère qui ne devait s’exprimer que dans un langage de fiction. En d'autres termes, il ne s'agit pas de perpétuer le style de « Natalka Poltavka » (pièce ukrainienne du XIX siècle - ndlr), qui est si honorable, si modeste, mais plutôt d’inventer des constructions artistiques complexes analogues à celles des surréalistes. Lorsqu’on surgi les réfugiés, les soldats blessés, les morts dans les familles en deuil, après la déflagration de la guerre en 2014, le théâtre ukrainien s’est interrogé: comment intégrer une telle expérience, mettre en lumière les possibilités heuristiques du théâtre et sa fonction cathartique? Et depuis 2014, soit pendant huit ans, le théâtre ukrainien a mis en place (avec succès) des méthodes de travail qui lui permettent d’inclure l’exposition de traumatismes collectifs. Il a, par exemple, choisi de travailler à partir de souvenirs des protagonistes du désastre. Ainsi en 2015, un projet: « Théâtre des personnes déplacées » de la dramaturge ukrainienne Natalia Vorojbyt a été lancé à Kyiv. Lors d'une tournée dans les villes ukrainiennes, les spectateurs ont entendu des témoignages sur la guerre. Des pièces de théâtres offertes par des migrants en provenance de Kherson et de Marioupol, qui sont maintenant installés dans l'Ouest du pays, ont fait leur apparition cette année. « CE N'EST PAS UN CRI DE PEUR. C'EST UN CRI DE GUERRIER » Aujourd’hui, c’est un théâtre post-documentaire qui émerge, les témoignages font partie de la construction théâtrale elle-même; ce n'est donc pas le document qui est mis en avant, mais plutôt notre perception du document, le travail fait autour de lui, la compréhension que nous en avons et notre interprétation. L'équipe du Théâtre de Lviv Lessya Ukrayinka est actuellement en tournée dans les principaux festivals de théâtre en Europe avec la pièce « Imperium delendum est » (c’est-à-dire: L’Empire doit être détruit ). Il s'agit de leur première mise en scène depuis la grande invasion. On y trouve des chansons, des poèmes, des malédictions et l’histoire vraie d'une actrice qui a survécu à l'occupation à Gostomel. « La pièce transcende et magnifie notre rage, et je l'appellerais - le langage de la détestation envers l'ennemi. C'est une chose que le théâtre ukrainien est en train de découvrir. Ce n'est pas un cri de peur, mais un cri de guerre, un cri qui mène à la destruction de l'ennemi. Et cela n'a jamais été montré dans le théâtre ukrainien », déclare Maya Garbuziuk, critique de théâtre, qui commente la pièce. Elle relate comment le théâtre ukrainien a dû parcourir en un instant un chemin immense pour introduire la vie sur une scène. Jusqu'à présent, il présentait un espace hors de la réalité et du quotidien, esthétique, culturel, abstrait et idéal, mais ce n'est plus le cas. Le metteur en scène de la pièce « L'Empire doit être détruit », Dmytro Zahojenko, déclare que: « il s'agit d'une tentative pour observer et décrire comment, maintenant, parler de guerre en temps de guerre. Nous ne voulions pas reprendre une fonction d’évasion qui figure traditionnellement dans la fiction, et qui éloigne le public de la réalité. Et en même temps, il n’était pas question de prendre la position d'un moraliste qui dicterait vos jugements et votre conduite. Nous avons voulu montrer un échange loyal et sincère entre les interprètes et le public ». Selon lui, le langage de la fureur et de la vengeance est aussi dans la comédie shakespearienne et il a sa place sur une scène théâtrale moderne. Mais la force de la vie, l'amour et l’attrait pour le monde doivent demeurer et résister malgré les terribles conséquences de la guerre. Le grand danger est précisément d’être prisonnier de la haine et de ne voir qu'elle. « Maintenant, je veux faire quelque chose qui est du côté de la vie », ajoute le réalisateur. En revanche, dans le monde de l’opéra, il est plus difficile de parler de guerre; la création d'un opéra prend beaucoup de temps. Depuis la commande d’un théâtre, ou à partir de l'idée d'un compositeur, il se passe de un à trois ans jusqu’à la création d’un opéra. Nous ne verrons pas de sitôt les représentations d'opéras concernant la guerre russo-ukrainienne, a noté Ivan Tcherednitchenko du théâtre de Lviv. Et pourtant, cette année, la première mondiale de l'opéra allégorique et inspiré « Terrible vengeance » d'Evgeny Stankovych a eu lieu à l'Opéra de Lviv. Preuve que déjà un opéra sur les terrible atrocités et les crimes de guerre de la Russie a pu être représenté. THÉÂTRE DU FUTUR « Impossible de prédire comment cette guerre se terminera et comment l’Ukraine en sortira », réfléchit Dmytro Zahojenko, directeur du théâtre Lesia Ukrayinka de Lviv. « Quel sera le coût de la victoire ? Il est évident que de nombreux changements interviendront dans le théâtre. Il deviendra sans doute plus civique, plus engagé et plus critique. » La spécialiste du domaine théâtral, Maya Garbouziuk, est persuadée qu’à l’approche du prochain anniversaire de l'Indépendance, le théâtre deviendra enfin ukrainien « dans tous les sens du mot - de la langue à la représentation du monde ». La responsabilité du théâtre est très importante, dit-elle, chaque pays a ses références et imprime sa marque dans ses modèles culturels et artistiques. De son côté, Ivan Therednitchenko, Directeur musical de l'Opéra national de Lviv, est convaincu que la musique ukrainienne va se développer : « C'est une chose certaine; je souhaite qu'elle soit exportée. Notre art mérite assurément d'être représenté en Europe. » [post_title] => Thérapie artistique: nous apprenons à travailler avec les traumatismes
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[post_content] => Au cours des premières semaines de la guerre totale, le monde du théâtre s'est figé dans l'expectative. La réponse au « être ou ne pas être » de Shakespeare était évidente pour de nombreux artistes. C'est très étrange de monter sur scène et de jouer un personnage alors que la plupart des villes sont bombardées. Le théâtre a perdu sa pertinence, sa valeur et son public en un jour. On ne savait pas quelle forme il devait prendre, ni s'il était nécessaire. Dans les murs où des rôles ont été répétés récemment, les personnes déplacées y ont trouvé refuge. Mais la Russie se bat-t-elle uniquement contre l'armée ukrainienne ? Le théâtre est devenu un foyer autour duquel les gens qui ont compris son importance ont commencé à se rassembler à nouveau. Cependant, il ne suffit plus maintenant à l'Ukrainienne Melpomène de définir son activité avec une seule fonction de plaisir. Le paradigme du théâtre moderne est complètement différent, il est directement lié à la vie et au présent. Il faut oser sortir de la zone de confort, perdre l'ancien et trouver un nouveau public capable d'esprit critique. Et ce ne sera comme cela que quand les artistes prendront conscience de leur importance dans la construction d'une société responsable. LE RETOUR DES OUBLIÉS ET L'INSTALLATION DE NOUVEAUX En 2021, pour la première fois en Ukraine, l'Opéra national de Lviv a mis en scène les opéras du compositeur classique ukrainien Dmytro Bortniansky. Quelques années plus tôt l'opéra folklorique « Quand les fougères fleurissent » du compositeur moderne Yevhen Stankovych est apparu dans leur répertoire, et maintenant le public peut assister à sa première mondiale de l'opéra de guerre « Une vengeance terrible ». Les performances sont mises en œuvre dans le cadre du programme « Percée ukrainienne, » qui vise à amener l'art ukrainien au niveau du modèle moderne européen.
Illustration. Renaissance théâtrale. Interdit par le régime soviétique dans les années 1970, l'opéra populaire " Quand les fougères fleurissent " est apparu au répertoire de l'Opéra de Lviv en 2017 Les théâtres n'ont d'autre choix que se tourner vers la proposition de produits ukrainiens. « C'est inévitable, estime Maya Garbouziuk, critique de théâtre et critique culturel. Ils sont obligés à rechercher et à acquérir un répertoire ukrainien, à commander des libretto aux compositeurs ukrainiens qui continuent manifestement à écrire et qui existent ». Le directeur musical et chef d'orchestre de l'Opéra national de Lviv, Ivan Tcherednitchenko, note que la guerre, au contraire, a gâché de nombreux projets de futures productions. En raison de la situation difficile du pays, les objectifs fixés doivent être ajustés à chaque fois, bien que, même avant l'invasion à grande échelle, il était prévu de trouver des compositeurs de nouvelle musique ukrainienne. Environ huit premières au cours des quatre ou cinq prochaines années ont été réservées à nos compositeurs. La vision du théâtre d'opéra et de ballet de Lviv est plutôt courageuse. « Nous voulons croire que nous donnons l'exemple aux autres théâtres, en réfutant le cliché selon lequel personne n'ira à l'opéra ukrainien, que ce n'est pas intéressant. Avec nos performances, nous vous assurons que c'est intéressant et, plus encore, que les gens ont soif de musique ukrainienne », a déclaré Ivan Tcherednitchenko. Chaque théâtre a sa propre vision de son développement. Les théâtres d'opéra d'Ukraine, bien sûr, ne peuvent pas se permettre une première chaque mois, car il n'y a tout simplement pas de ressources financières pour cela, même en temps de paix. Mais depuis quelques années, on observe une tendance très encourageante à l'apparition d'un produit artistique de qualité. Par exemple, en 2021, le Théâtre d'opéra et de ballet de Kharkiv a mis en scène l'opéra d'avant-garde « Vyshyvany. Le roi d'Ukraine » sur un livret de Serhii Jadan et une musique d'Alla Zagaikevych. Et c'est une sorte de renouvellement du répertoire moderne à Kharkiv. Cette année, malgré toutes les inquiétudes, l'opéra « Catherine », s'est produit avec un énorme succès à Odessa. Après la guerre, il y aura certainement une vague de nouveaux auteurs. Mais cela nécessite une interaction étroite entre ceux qui créent et ceux qui mettent en scène, souligne Maya Garbouziuk. En même temps, les dramaturges contemporains sont tout à fait indépendant dans le genre des lectures théâtrales. Après le 24 février, de nombreux textes de ce type sont apparus. Ce sont des sortes d'histoires courtes qui se déroulent sur fond de guerre. Par exemple, le projet « Anthology24 » a combiné les textes de dramaturges modernes, qui reçoivent leur interprétation, avec une décision de mise en scène intéressante. Parmi eux, il convient de mentionner les textes de Nina Zahojenko « Moi, la guerre et une grenade en plastique », Liudmyla Tymochenko « Ma mère est une andouille », Den Humenny « Alerte aérienne » et d'autres auteurs dont les idées se transforment en performances à part entière. [post_title] => Théâtre ukrainien en temps de guerre
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[post_content] => Comment la guerre change le répertoire des théâtres ukrainiens ? Avec l'attaque brutale de la Russie, nous avons réalisé à quel point il est important de se situer dans le contexte occidental et de ne pas faire partie de l'espace russe. La vision de chacun va changer. « Tout d'abord, notre vision sera ukrainienne. Mais ce qui semble évident et compréhensible pour Lviv, à l'Ouest du pays, sera soit complètement nouveau, soit repensé pour une grande partie des théâtres en Est », explique la critique de théâtre Maya Garbouziuk. Par exemple, Kharkiv est une ville très théâtrale, c'est le centre de plusieurs groupes de théâtre non gouvernementaux. Mais de tous ces centres, seuls Arabesques et P.S. (Postscript) sont de langue ukrainienne, tandis que des dizaines d'autres ont l'habitude de travailler en russe. Les théâtres dépendent avant tout de leur public : il faut savoir s'il viendra ou non à une représentation. Louer une salle, renouveler les accessoires et les décors, les costumes, tout cela demande beaucoup d'argent. Il faut donc s'adapter à un public qui a ses goûts et ses habitudes. Le théâtre de marionnettes « Viktor Afanasiev » à Kharkiv, avec des œuvres fortes et intéressantes, n'a fonctionné qu'en russe jusqu'au 24 février. Son répertoire comprend « La Cerisaie » d'Anton Tchekhov, « Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov, « Casanova » de Marina Tsvetayeva... Les spectacles sont joués en russe et accompagnés de sous-titres ukrainiens, ce qui est rendu possible par la loi linguistique sur l'utilisation obligatoire de la langue d'État dans le domaine de la Culture. « Mais j'ai vu comment les théâtres ont résisté au changement, explique Maya Garbouziuk. Certains spectacles étaient ouvertement présentés de la manière suivante : 'Oh, vous voulez de l'ukrainien, vous l'aurez'. Et voici des personnages caricaturaux, des alcooliques, de l'ivrognerie. C'était une sorte de kitsch colonial. Malheureusement, ces troupes ne savaient pas ou ne pouvaient pas faire autre chose. C'est ainsi qu'ils concevaient l'ukrainité. » Mais la guerre a tout changé. Le répertoire du théâtre de marionnettes de Kharkiv comprend désormais une représentation en ukrainien de la pièce « Je vais bien » de Nina Zakhojenko. Les choses incroyablement artistiques, les fantasmes, l'imagerie et la richesse esthétique qui faisait auparavant le cachet du théâtre de marionnettes ont été réduits à une simple métaphore de cubes de bois éparpillés. La réalisatrice Oksana Dmitrieva a choisi une simplification délibérée du langage, un laconisme extrême et un appauvrissement, pour parler de la guerre. Bien que le monde entier ait vu le vrai visage de la Russie, les principales maisons d'opéra européennes ont toujours des compositeurs russes et des citoyens du pays agresseur directement impliqués dans les productions internationales. Bien sûr, l'Ukraine fait une pause sans avoir la possibilité de faire revivre des noms comme, par exemple, Tchaïkovski. Mais tout le monde osera-t-il franchir ce pas décisif ? En fait, dans un modèle construit à l'Ouest, c'est peu probable. « Il existe un système de contrat, et les contrats sont signés pour trois, quatre ou cinq ans. Bien sûr, il faut lutter contre cela, et les pays européens coupent les liens avec ceux qui soutiennent ouvertement la guerre de la Russie en Ukraine, » explique Ivan Tchernichenko, directeur musical et chef d'orchestre de l'Opéra national de Lviv « Il faut se demander pourquoi ils refuseraient de le faire. Bien sûr, cela nous semble fou, mais les Européens ne voient pas de corps mutilés, n'entendent pas d'explosions ou de raids aériens. Pour eux, cette guerre se passe à la télévision, quelque part au loin », estime-t-il. Nous pouvons citer l'exemple de la Pologne, qui a absolument interdit la représentation du répertoire russe au niveau législatif. Mais quand il y a beaucoup d'argent en jeu, il est très difficile de faire changer les choses. L'industrie de la musique classique repose sur des agences qui se voient attribuer des artistes. Pour leur part, quelquefois, les agences sont financées par le budget russe, même si ce n'est pas toujours de manière démonstrative, comme ceci s'avère de temps en temps, pendant de nombreux festivals internationaux.
Après avoir évoqué la question de la langue, il convient aussi de mentionner le langage corporel. La machine de propagande du Kremlin utilise toujours la culture russe comme un outil pour « blanchir » ses crimes. Le ballet a subi et subit encore la pression de la musique classique russe bien plus que l'opéra, mais on ne peut pas dire que ce sont les Russes qui ont créé cet art, car il est apparu pendant la Renaissance en Italie. « Giselle », « Bayadère », « Don Quichotte » ou « Corsaire » - en termes de contenu technique de la danse, ne sont pas différents de « Casse-Noisette », du « Lac des cygnes » ou de « La Belle au bois dormant », ce qui signifie que la chorégraphie est en grande partie la même, mais que la combinaison de cette chorégraphie est, bien sûr, différente. Cela dépend du chorégraphe, de son imagination, de ce qu'il veut dire avec tel ou tel mouvement, explique Ivan Tchernitchenko. Il note aussi que le compositeur italien Cesare Pougni a écrit plus de 300 ballets, alors que Tchaïkovski n'en a écrit que trois. Le répertoire de ballet est donc très vaste et, à l'avenir, nous verrons des ballets européens de compositeurs classiques oubliés depuis longtemps, ainsi que des chefs-d'œuvre ukrainiens nouvellement créés. Le théâtre ukrainien deviendra-t-il un manifeste de l'après-guerre ? Nous en dira-t-il plus sur notre douleur collective ? Il est encore difficile de répondre à ces questions. Toutefois, lorsque nous regardons vers cet avenir inconnu, nous devrions nous appuyer sur les processus qui se déroulent dans la société aujourd'hui. Grâce à la dramaturgie contemporaine, nous avons déjà reçu de nombreuses pièces sur les thèmes de la guerre. Et il y aura de plus en plus de metteurs en scène prêts à repenser les événements de l'après 24 février, en Ukraine et à l'étranger.
[post_title] => S'éloigner de l'héritage russe
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