Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 13 septembre
Les forces armées ukrainiennes ont attaqué la flotte russe à Sébastopol avec des missiles britanniques Storm Shadow à l’aube aujourd’hui, informe Sky News. « Ils peuvent être tirés par des avions ukrainiens, avec une portée de plus de 150 miles », précise la TV britannique. Il s’agit de la première attaque réussie connue contre un sous-marin russe dans cette guerre. L’attaque a endommagé le grand navire d’assaut amphibie Minsk et le sous-marin diesel-électrique Rostov-sur-le-Don, qui transporte le Kalibr. Un chantier naval depuis lequel les agresseurs prévoyaient de déployer des drones de surface en 2024 a été détruit également. « Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des explosions et des flammes déchirant le chantier naval dans un ciel nocturne aux premières heures de la matinée de mercredi. La Russie a déclaré que dix missiles de croisière avaient été tirés contre l’installation et que sept d’entre eux avaient été abattus par les défenses anti-aériennes. Elle a ajouté qu’une attaque menée par trois bateaux sans équipage avait également été déjouées », ajoute Sky News. Mikhail Razvozhayev, le gouverneur de Sébastopol, nommé par Moscou, a déclaré sur Telegram qu’au moins 24 personnes avaient été blessées.
Lire aussi: La flotte russe: son état, ses capacités et ses perspectives incertaines
Ce mercredi, L’Estonie n’a pas autorisé pour la première fois une voiture portant des plaques d’immatriculation russes à entrer dans le pays. Cela fait suite à l’introduction d’une mesure d’interdiction d’entrée, rapporte TV Toronto. La voiture était conduite par un homme ayant la double nationalité russe et lituanienne. Le conducteur a été arrêté au poste de contrôle de Narva-1 et renvoyé en Russie. Il y a quelques jours, la Lettonie et la Lituanie avaient déjà pris des mesures similaires. Le 8 septembre, la Commission européenne a publié des précisions sur les sanctions à l’encontre de la Russie. Le document indique que si des Russes entrent dans l’UE en utilisant leurs propres véhicules immatriculés en Russie, ces véhicules seront considérés comme des importations illégales au regard de la réglementation de l’UE. Cela signifie qu’ils peuvent être confisqués.
Lire aussi: « La Grèce pourrait faire plus pour empêcher la Russie de contourner les sanctions »
Le 13 septembre, le gouvernement arménien a soumis le Statut de Rome au Parlement pour ratification, ce qui signifie que le pays devra se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale. Ce tribunal a lancé un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe, Vladimir Poutine. Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a annoncé sa « détermination » à ratifier le Statut de Rome lors d’une heure de réunion du gouvernement au parlement le 13 septembre, a rapporté l’agence russe TASS. « Le gouvernement a soumis le statut de Rome au parlement et nous avons pris la décision politique de le ratifier dans son intégralité. Cette décision n’est pas dirigée contre la Russie, mais elle est liée à nos questions de sécurité », a déclaré M.Pashiniyan, cité par UA.News. De son côté, la Russie considère cette démarche comme un « coup de poignard dans le dos » et a convoqué l’ambassadeur arménien au ministère des affaires étrangères pour cette raison.
