Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 8 septembre
Les femmes ukrainiennes inscrites au service militaire ne pourront pas quitter le pays sans autorisation spéciale, a déclaré un député ukrainien, représentant du président à la Rada, le parlement ukrainien, Fedir Venislavskyi. Il a rappelé qu’à partir du 1er octobre, les femmes médecins devront s’inscrire au service militaire. Cela pourrait signifier que des restrictions sur les voyages à l’étranger leur seront imposées. « Si elles sont enregistrées, elles acquièrent le statut de personnes soumises au service militaire. Et les personnes astreintes au service militaire voyagent à l’étranger de la manière prévue par la loi. En d’autres termes, si elles possèdent certains documents qui leur donnent le droit de partir temporairement, alors oui, elles peuvent partir. Dans le cas contraire, leur droit de voyager sera limité, tout comme celui des hommes », a déclaré Mm Venislavsky.
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Plus de 70 % des personnes interrogées dans 36 pays considèrent la Russie comme une menace mondiale, rapporte la radio Deutsche Welle. L’affirmation selon laquelle « la Russie est une menace pour le monde » a été approuvée par 72 % des participants à un sondage menée pour U.S. News & World Report dans 36 pays de différentes régions du monde. Dans le même temps, ceux qui craignent le plus la Fédération de Russie sont les habitants des pays voisins. C’est ce que montrent les réponses, alors que le sentiment de menace est présent chez plus de 90 % des personnes interrogées en Finlande, au Japon et en Pologne, ainsi qu’au Danemark. La deuxième place dans la liste des menaces mondiales, selon les sociologues américains, est occupée par la Chine : ses actions sont redoutées par 66 % des personnes interrogées. La moitié des personnes interrogées craignent également les États-Unis.
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La tension autour du Karabakh s’accroît. Thomas de Waal, expert britannique du Caucase et auteur de The Black Garden, un livre sur le conflit du Karabakh, met en garde sur le fait que cette région est au bord d’une troisième guerre du Karabakh, rapporte le site Azfront. Dans son analyse de la situation actuelle, M. de Waal souligne l’idée que la guerre est probablement déjà imminente: « La menace d’une nouvelle guerre plane toujours sur le Karabakh. Bakou déclare ouvertement qu’une “opération militaire visant à désarmer les séparatistes est une question de temps”. Il s’agit de la “démilitarisation” des groupes armés arméniens qui subsistent au Karabakh… La guerre du Karabakh de 2020 s’est soldée par une nette victoire de l’Azerbaïdjan, mais elle n’a pas mis fin au conflit… La menace d’une nouvelle guerre reste réelle… Elle plane toujours dans l’air ». Dans le même temps, des sources à Erevan signalent que le risque d’un coup d’État visant à renverser le président Pashinyan reste élevé. Les chaînes de Télégram arméniennes évoquent la possibilité d’une ingérence des services spéciaux russes. Le premier ministre arménien Nikol Pashinyan s’alarme au sujet du renforcement des troupes de l’Azerbaïdjan le long de la ligne de contact avec le Haut-Karabakh, non reconnu, et la frontière avec l’Arménie.
