Déportation des orphelins ukrainiens, départ de la milice Wagner et garanties de sécurité

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31 mai 2023, 20:00

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Environ deux mille cinq cents orphelins ou enfants privés de soins parentaux pourraient avoir été emmenés en Russie depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, affirme une enquête du journal en ligne Vazhnye Istorii. Le media a eu accès à la base de données des orphelins utilisée par les autorités russes pour rechercher des tuteurs ou des parents d’accueil. En 2022, cette base comptait beaucoup plus d’enfants que les années précédentes, rapporte Sibir.Realii, cité par la radio Svoboda. Il s’avère qu’en 2022, le nombre d’enfants enregistrés dans cette base de données des orphelins a augmenté dans 21 régions de Russie, dont le district autonome de Yamalo-Nenets, situé dans le nord du pays. Selon Vazhnye Istorii, c’est dans l’oblast de Rostov, frontalier de l’Ukraine, ainsi qu’à Moscou et dans l’oblast de Nijni Novgorod que le nombre d’orphelins a le plus augmenté. À ce jour, selon les autorités ukrainiennes, près de 20 000 enfants ont été déportés par la Russie des territoires occupés de l’Ukraine.

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Selon Serhiy Cherevaty, porte-parole du groupe oriental des forces armées ukrainiennes, déclare que la Russie tente d’amener à Bakhmout quelques unes des meilleures unités qui lui restent. Plus tôt, le chef de la milice Wagner, S Prigojine, a annoncé le début du retrait des ses hommes de la ville. Le ministère ukrainien de la défense a confirmé que ces unités sont déjà remplacées dans les banlieues par des membres des forces armées russes, mais qu’il y a encore des miliciens de Wagner dans la ville. Actuellement, environ 500 habitants vivent toujours à Bakhmout, selon le maire de la ville, Oleksiy Reva. Avant la guerre totale, 70 000 personnes y vivaient. Officiellement, au moins 204 civiles, dont quatre enfants, ont été tuées et 505 blessées. Les chiffres réels sont bien plus élevés.

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Emmanuel Macron réclame à l’OTAN des garanties de sécurité pour l’Ukraine, rapporte Le Monde. Le président français a affirmé que les Occidentaux devaient fournir « des garanties de sécurité tangibles et crédibles à l’Ukraine », en étant « beaucoup plus ambitieux » que jusqu’à présent. « Ce sera l’objet des discussions collectives dans les prochaines semaines », d’ici au sommet de l’OTAN en juillet à Vilnius. Selon Emmanuel Macron, l’Ukraine « aujourd’hui protège l’Europe », et elle est « dotée de tellement d’armements » qu’il est dans l’intérêt de l’Occident « qu’elle ait des garanties de sécurité crédibles avec nous dans un cadre multilatéral ». A son tour, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que les membres de l’OTAN peuvent fournir un certain nombre de garanties qui, ensemble, représentent un moyen de dissuasion contre l’agression « grâce à des équipements militaires qui peuvent renforcer l’Ukraine contre de futures attaques russes ». Selon elle, il est important que « les amis de l’Ukraine soient là pour le long terme », indique l’agence ukrainienne UNIAN.