Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 5 février
Les Pays-Bas fourniront à l’Ukraine six avions de combat F-16 de plus que prévu. Ils viendront s’ajouter aux 18 appareils déjà annoncés, a annoncé le gouvernement néerlandais le lundi 5 février. En 2021, les Pays-Bas ont signé un accord avec l’entreprise privée de Services de sécurité et de Défense américaine Draken International pour la vente de 12 F-16 que le pays voulait remplacer par des appareils plus modernes. Cependant, la vente n’a pas eu lieu et les Pays-Bas ont prévu de livrer ces appareils à l’Ukraine. La même chose se produit avec 6 nouveaux avions que Draken voulait acheter avant de renoncer. Six autres appareils viendront donc s’ajouter aux 18 F-16 en cours de préparation pour être livrés à l’Ukraine. « La fourniture de F-16 est l’un des éléments les plus importants du dispositif de soutien militaire à l’Ukraine. Outre la licence d’exportation, plusieurs autres critères doivent être remplis avant que le transfert puisse avoir lieu, notamment la disponibilité des spécialistes et de l’infrastructure concernés. Cette décision confirme que les Pays-Bas n’ont pas renoncé à leur engagement de fournir à l’Ukraine le soutien dont elle a besoin pour répondre à l’agression russe en cours », a déclaré Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas.
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En janvier, l’Ukraine a exporté un volume record de céréales. Pour la première fois, un navire assuré contre les risques de guerre dans le cadre du programme UNITY a participé à des opérations d’exportation, déclaré le ministre de l’économie, Yulia Sviridenko. « Nous sommes très près d’atteindre les volumes d’exportation physique d’avant-guerre. En janvier 2024, l’Ukraine a exporté 12 millions de tonnes de grain. C’est seulement deux millions de tonnes de moins qu’en janvier 2022, avant la guerre. Sur ce total, 8,7 millions de tonnes ont été exportées par voie maritime », a-t-elle précisé. Depuis le début des opérations et jusqu’à début janvier 2024, 15 millions de tonnes de céréales ont été exportées par le biais du corridor céréalier temporaire.
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Malgré les sanctions anti-russes, des millions de barils de carburant provenant du pétrole russe sont encore importés au Royaume-Uni, a rapporté la BBC, citant deux études distinctes. La Grande-Bretagne fait partie des nombreux pays occidentaux qui ont interdit les importations de pétrole brut et de produits pétroliers en provenance de Russie afin de réduire les revenus que Moscou peut tirer de la vente de combustibles fossiles. Cependant, deux rapports distincts obtenus par la BBC suggèrent que les règles permettent aux produits raffinés, fabriqués à partir de brut russe, d’entrer en Grande-Bretagne. Cette faille permet à des pays tels que l’Inde et la Chine, qui n’ont pas imposé de sanctions au Kremlin, d’importer légalement du pétrole brut russe et de le raffiner pour en faire du kérosène et du diesel, a déclaré le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA). Ces États exportent ensuite ces produits vers la Grande-Bretagne ou des pays de l’UE.