Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 24 mai
Evguéni Prigogine, dirigeant de la milice Wagner, a annoncé le retrait des hommes de Wagner de Bakhmout. Selon lui, à partir du 1er juin, ses mercenaires quitteront la ville et céderont leurs postes aux soldats de l’armée russe régulière. Il a fait cette déclaration lors d’un entretien avec Konstantin Dolgov, spécialiste en communication politique russe. Selon lui, « les Wagnériens sont obligés de partir pour se reformater, changer certains aspects de leur gestion, se rééquiper et se réarmer ». Il a également affirmé contrôler entièrement la ville, ce que l’état-major ukrainien a démenti. Selon l’ISW (Institut pour l’étude de la guerre), le rythme des combats à Bakhmout s’est ralenti en raison des contre-attaques des forces armées ukrainiennes sur les flancs de la ville. Les troupes ukrainiennes tiennent leurs positions dans la zone fortifiée près du monument du MiG-17 dans l’ouest de Bakhmout. L’Institut pour l’étude de la guerre estime que la milice Wagner risque de manquer les principales étapes de la contre-offensive ukrainienne.
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Les occupants ont prévu de procéder à de nouveaux « examens médicaux » pour les enfants des territoires occupés de la région de Louhansk afin de les préparer à un nouveau transfert vers le territoire de la Fédération de Russie, estime le Centre de la résistance nationale ukrainienne. « Les soi-disant « examens médicaux » dans les territoires temporairement occupés ne sont qu’une fiction, que les Russes utilisent comme prétexte pour poursuivre le transfert d’enfants vers la Russie. Aucun examen médical n’est réellement effectué, mais les enfants reçoivent des diagnostics fictifs qui sont utilisés pour les emmener « pour traitement » dans des institutions médicales russes », souligne le rapport. Le gouvernement russe a alloué plus de 1,4 million de roubles pour des « examens médicaux préventifs » de ce genre en 2023. Ce processus est dirigé par Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant de Vladimir Poutine. Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale de La Haye a lancé un mandat d’arrêt contre Maria Lvova-Belova et Vladimir Poutine pour déportation illégale d’enfants ukrainiens.
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Le bénéfice net de Gazprom pour 2022 a diminué de 41 %, rapporte Interfax. À la fin de 2022, l’entreprise russe a enregistré 1,226 milliards de roubles (14,19 milliards d’euros) de bénéfice net, contre 2,093 milliards de roubles (24,21 milliards d’euros) en 2021. Famil Sadygov, vice-président du comité de gestion de Gazprom, a déclaré : « Le bénéfice a été affecté par des paiements d’impôts plus élevés qui sont tombés au cours du second semestre de l’année de référence », sans mentionner l’effet des sanctions internationales contre la Russie. La nouvelle a fait chuter les actions de Gazprom d’environ 4 % à la bourse de Moscou. L’État détient un peu plus de 50 % de la société, précise AP. L’entreprise essaye de renforcer ses activités d’exportation en augmentant ses livraisons à la Chine et à d’autres marchés. Mais cela ne peut être mis en œuvre dans l’immédiat, du fait des capacités des gazoducs russes qui vont vers la Chine.
