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[post_content] => Comment la Russie tente-t-elle de contourner les sanctions L'industrie de la défense de Russie n'est plus capable de produire des modèles d'équipements modernes, ce qui oblige Moscou à rechercher des substituts ou des moyens d'obtenir des produits sanctionnés. Il est désormais connu que l'armée russe utilise des drones d'attaque et d'espionnage iraniens de différents types (malgré toutes les dénégations des autorités du Kremlin). Selon de nombreux experts, cela signifie un manque d'armes de haute précision, principalement des missiles de croisière, ce qui oblige la Fédération de Russie à rechercher une alternative. En même temps, malgré de nombreuses déclarations des fonctionnaires russes sur le remplacement réussi des produits importés, les produits de l’industrie de la défense de la Fédération de Russie sont extrêmement dépendants des pièces de rechange étrangères. Cela est confirmé par l’analyse des composants de quelques exemplaires de l'équipement militaire russe. Par exemple, le véhicule aérien sans pilote “Orlan-10” utilise des microcircuits et des optiques occidentaux. Ce sont précisément ces composants qui manquent au fabricant russe après l’introduction des sanctions, ce qui pousse la Fédération de Russie à s’approvisionner à l’étranger. Ainsi, la police de la Suède a récemment informé sur le vol des caméras de surveillance spéciales qui ont été placées le long des autoroutes du pays. Plus tard, les agents des forces de l’ordre suédois ont établi un lien entre les vols sur les routes suédoises et les drones russes. Selon l'attaché de presse du département, Fredrik Hultgren-Friberg, les enquêteurs ne peuvent pas fournir plus d'informations à ce sujet pour le moment. De plus, la Russie cherche activement des voies possibles pour contourner les sanctions, en particulier, grâce à l'aide des pays tiers. La Fédération de Russie dispose d’un réseau influent d'agents et de lobbying dans de nombreux pays du monde, elle cherche auprès d’eux des opportunités d’importations parallèles, tout en restant sous les sanctions. Les changements dans le commerce extérieur de la Russie récemment publiés par le New York Times illustrent cette dynamique qui s'est formée après le début de la guerre totale contre l'Ukraine. [caption id="attachment_1440" align="alignnone" width="522"]
The Telegraph[/caption] Un exemple plus concret : à la fin du mois d’octobre, une visite de la délégation russe en Ouzbékistan a eu lieu à l'initiative du Kremlin. La délégation comprenait le vice-premier ministre, le ministre de l'industrie et du commerce de la Fédération de Russie, Denys Manturov. Le but officiel de la visite était d'améliorer la coopération économique entre les pays, et le but officieux c’était la recherche d'un “corridor” pour fournir la Russie des produits militaires et à double usage qui sont pourtant soumis à des sanctions. De plus, Moscou compte utiliser des entreprises ouzbèkes pour servir ses propres intérêts. L'infographie ci-dessus démontre un comportement d'un autre partenaire russe au Moyen-Orient, la Turquie. La coopération entre Moscou et Ankara existe depuis longtemps et a déjà provoqué le mécontentement des partenaires de la Turquie au sein de l'OTAN. Il s'agit, par exemple, du scandale qui a suivi l'achat de systèmes de défense aérienne russes S-400. Aujourd'hui, les dirigeants russes tentent de persuader leurs partenaires turcs de vendre à Moscou un certain nombre d'équipements militaires importants. Il est notamment question de communications sécurisées, de drones, d'imageurs thermiques et de dispositifs de vision nocturne, qui font cruellement défaut à l'armée russe. Un achat éventuel de microcircuits pour l'industrie de la défense est à l'étude également. Nous espérons que les autorités turques, qui ont pris à plusieurs reprises des mesures cohérentes pour soutenir l'Ukraine, comprennent clairement la menace que représente une telle coopération "toxique" avec les agresseurs russes. Aucun gain économique ne peut compenser les pertes de réputation d'Ankara. La Turquie, en tant qu'État démocratique et civilisé responsable, membre de l'OTAN, n'autorisera pas la violation du régime de sanctions contre la Russie et continuera à soutenir l'Ukraine dans sa lutte contre l'agresseur.
[post_title] => L'amitié toxique du Kremlin
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[post_content] => Selon les estimations officielles ukrainiennes, en huit mois de la guerre totale, la Russie a déporté sur son territoire près de 10 000 enfants ukrainiens. Environ 300 enfants sont considérés disparus, près de 500 mineurs sont morts suite à l’occupation russe. Tous ces chiffres se trouvent sur le portail public de recherche des enfants “Les enfants de la guerre”. Pourtant, il est impossible de définir le nombre exact d’enfants blessés tant qu'il n'est pas possible savoir ce qui se passe exactement sur les territoires occupés. Parmi les anthropologues occidentaux, Véronique Nahoum-Grappe qualifie ce kidnapping d'enfant comme un crime de guerre et un génocide du peuple ukrainien. Effectivement, l’article II de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide déclare que “le transfert forcé des enfants d’un groupe humain à un autre” s’effectue dans le but de détruire, complètement ou partiellement, tout groupe national, ethnique, racial, religieux en tant que tel. C'est exactement ce qu'on observe au sujet de déportation d'enfants, dont une grande partie est délibérément séparée de leurs parents. Les fonctionnaires russes sont tellement habitués à l’impunité, qu'ils ne se cachent même pas de ce crime d’enlèvement d’enfants ukrainiens. Plus encore : la commissaire russe aux droits de l’enfant auprès du président de la Russie Maria Lvova-Belova, s'est vantée publiquement, dans des interviews, qu’elle avait "adopté" un enfant ukrainien kidnappé à Marioupol. “J’ai vu mon fils quand un groupe de 31 enfants a été évacué de Marioupol”, - a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse du 26 octobre. Selon elle, 350 enfants des régions de Donetsk et de Louhansk ont été illégalement adoptés et répartis dans 16 régions de la Russie. Une partie suivante, plus d'un millier d'enfants, attendent leur tour pour une adoption illégale. Pourtant, la déportation forcée n’est pas la seule façon dont la Russie détruit les enfants ukrainiens. La Russie tue l’Ukraine dans les cœurs de ces enfants enlevés. Les occupants imposent des enseignants russes sur les territoires occupés, détruisent des livres ukrainiens, obligent les écoliers à étudier à partir des manuels russes. Au début du mois d’octobre, les occupants ont obligé des écoliers, résidant sur les territoires temporairement occupés, à s'inscrire pour la participation au concours scolaire pan-russe “Regarde, c’est la Russie!”. Le but est évident : créer chez des écoliers un sentiment d'appartenance de leur région à la Russie, les faire croire que l’affiliation historique des territoires occupés à la Russie existe. Au 19 octobre, près de 200 élèves ukrainiens de la région temporairement occupée de Donetsk ont déjà soumis leurs candidatures. Il est tout à fait évident que ces enfants ukrainiens seront élevés et sont déjà élevés dans un environnement culturel hostile à l'Ukraine. Par conséquent, ils risquent de perdre leur identité nationale. De cette manière, la Russie réduit le nombre des ukrainiens, elle pratique la destruction génocidaire partielle. Pour tous ceux qui connaissent bien la vraie histoire de la Russie, malheureusement, il n’y a a rien de nouveau. Le pouvoir actuel a adopté les pires pratiques des régimes nazis et en même temps, repris les habitudes staliniennes des années 30. Les répressions, commises par les commissaires bolcheviks, étaient accompagnés par des mêmes pratiques : les séparations des enfants de leurs parents, la transformation des enfants des « ennemis du peuple » en personnes déracinées, sans histoires personnelles. Contrairement aux criminels nazis de la Seconde Guerre mondiale, les autorités russes - ni il y a 90 ans, ni plus tard - n'ont jamais été traduites en justice pour leurs crimes. Espérons que la guerre en Ukraine sera un tournant pour le droit international et que les criminels seront traduits devant un tribunal. Le régime de Poutine ne doit pas seulement perdre cette guerre. Il doit répondre pour tous les crimes qui ont été commis et recevoir une juste [post_title] => Comment la Russie kidnappe et tue les enfants ukrainiens?
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