Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 5 décembre
Le mardi 5 décembre au matin, à la suite d’une opération spéciale menée par le Service de sécurité de l’Ukraine et le Service de renseignement militaire de l’Ukraine, le terminal pétrolier de Feodosia, en Crimée occupée, a été touché par les tirs ukrainiens et détruit. Cette information a été confirmée par les sources de la TV Suspilne. Des drones ukrainiens ont réussi à atteindre la cible qui abrite environ 30 réservoirs de carburant sur le territoire du terminal. Cela a provoqué un incendie massif. « Le terminal pétrolier de Feodosia est une infrastructure importante qui fournit du carburant aux troupes russes », souligne le média. Dans le même temps, les sources russes ne commentent pas cet événement.
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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban sera reçu jeudi à Paris par Emmanuel Macron, une rencontre destinée à trouver un compromis avant le sommet européen de la semaine prochaine que Budapest menace de saboter, rapporte le journal belge Le Soir. « Pour le Premier ministre hongrois, pas question de discuter de l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine. Ni du soutien financier à Kiev. En coulisses, tout le monde s’active pour tenter d’éviter ce fiasco », écrit le média. La veille, M. Orban a adressé au président du Conseil européen, Charles Michel, une lettre, en lui demandant de retirer tout simplement la question de l’Ukraine de l’agenda du Sommet, programmé les 14 et 15 décembre. Il doit examiner deux décisions clés pour Kyiv : l’ouverture des négociations d’adhésion et le soutien budgétaire (50 milliards pour quatre ans). « Je vous demande respectueusement de ne pas inviter le Conseil européen à décider de ces sujets en décembre car le manque de consensus évident mènerait inévitablement à un échec », précise la missive, relayée par l’AFP. Il y a quelques semaine Viktor Orban a rencontré Poutine.
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Le Népal a demandé à la Russie de ne pas recruter ses citoyens dans l’armée russe après que l’on a appris que six Népalais ayant combattu aux côtés de la Fédération de Russie avaient été tués en Ukraine, informe Reuters. Le média britannique se réfère à la déclaration du ministère des affaires étrangères du Népal et du Kathmandu Post. « Le gouvernement népalais a demandé au gouvernement russe de restituer immédiatement les corps des victimes et de verser des indemnités à leurs familles », précise le communiqué du ministère des affaires étrangères du pays. Le Népal a déployé également des efforts diplomatiques pour obtenir la libération de son citoyen qui a été fait prisonnier, étant soldat dans l’armée russe. Selon Milan Raj Tuladhar, ambassadeur du Népal à Moscou, de 150 à 200 Népalais sont engagés comme mercenaires dans l’armée russe.