Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 27 octobre
La Hongrie et la Slovaquie s’opposent à l’octroi de 50 milliards d’euros de l’UE à l’Ukraine, rapporte Politico, citant ses sources. Le 26 octobre, un sommet européen de deux jours a débuté à Bruxelles, au cours duquel les chefs d’État et de gouvernement devraient approuver le budget de l’UE pour 2024-2027. Ce budget comprend, entre autres, un programme d’aide de 50 milliards d’euros pour l’Ukraine qui s’étale sur les quatre prochaines années. Son approbation requiert le soutien des 27 États membres de l’UE. Les dirigeants de l’UE n’étant pas parvenus à un accord, les parties ont décidé de poursuivre les consultations afin d’adopter un budget actualisé d’ici la fin de l’année, selon les conclusions du sommet. Toujours selon Politico, le premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que « le soutien de l’UE à l’Ukraine ne fonctionnait pas ». Dans le même temps, le premier ministre slovaque Robert Fico a évoqué le problème de la corruption en Ukraine.
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Le parlement letton a adopté en première lecture un projet de loi autorisant les autorités du pays à confisquer les voitures portant des plaques d’immatriculation russes et à les remettre à l’Ukraine, rapporte le média letton Delfi. La loi pourrait entrer en vigueur dès le 15 novembre, après la deuxième et dernière lecture. « Le projet de loi stipule que le propriétaire d’un véhicule immatriculé en Russie devra le re-immatriculer ou le retirer du territoire letton dans un délai de trois mois à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi. Après la fin de la période de transition, l’utilisation de véhicules immatriculés en Russie sera autorisée si une personne traverse le territoire de la Lettonie. Mais un véhicule immatriculé en Russie ne pourra le faire qu’une seule fois », précise le média.
Après l’échec de la mobilisation en Crimée, Moscou envisage maintenant de procéder à des purges dans les « commissions militaires » en soupçonnant un sabotage, informe le Centre de la résistance nationale ukrainien. « Les habitants ont fait échouer le plan de mobilisation dans la péninsule de Crimée temporairement occupée. Les habitants de Crimée quittent la péninsule, fuyant la mobilisation », précise le communiqué. Il est à noter que les « commissions militaires de recrutement » ont déjà signalé que le plan visant à recruter de force des résidents locaux pour aller combattre contre l’armée ukrainienne n’est pas réaliste. « Moscou envisage en réaction de remplacer la direction des « commissions militaires » par des travailleurs venus de Russie. Ils soupçonnent les employés des commissions de se livrer à des actes de sabotage », informe la chaîne Telegram Krymski veter (Le vent de Crimée).