Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 20 janvier
L’ambassadeur centrafricain à Moscou, Léon Dodonu-Punagaza, a déclaré que son pays était prêt à accueillir une base militaire qui pourrait abriter jusqu’à 10 000 soldats russes, informe Jeune Afrique. Le président Touadéra prépare le déplacement à Saint-Pétersbourg pour le sommet Russie-Afrique, précise le média. La nouvelle base russe pourrait accueillir, selon M. Dodonu-Punagaza, « 5 à 10 000 soldats russes ». « Si nécessaire, [ces troupes] pourraient être utilisées dans d’autres pays » d’Afrique centrale, a-t-il ajouté. En particulier, il s’agit du Soudan. Selon le Service européen de l’action extérieure [SEAE], « la plupart des troupes centrafricaines déployées sur le terrain sont déjà sous le commandement direct ou la supervision du groupe Wagner, qui exerce également une solide influence sur le commandement des forces armées centrafricaines et d’autres institutions gouvernementales ». Le gouvernement a déjà attribué un site pour cette base à Beringo, qui se trouve à 80 km de Bangui et dispose d’un aéroport international.
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La première ministre estonienne, Kaja Kallas, exhorte l’OTAN à se préparer à une guerre avec la Russie dans trois ans, rapporte radio Svoboda. Elle a déclaré que l’Europe dispose de trois à cinq ans pour « se préparer à une éventuelle menace militaire de la Russie sur le flanc oriental de l’Alliance de l’Atlantique Nord ». Dans une interview accordée au Times, Mme Kallas a fait référence aux estimations des services de renseignement estoniens selon lesquelles « dans le cas d’un hypothétique cessez-le-feu en Ukraine, la Russie aurait besoin de trois à cinq ans pour recommencer à représenter une menace militaire à la frontière pour les membres de l’OTAN qui sont à l’Est ». Dans le même temps, le président du Comité militaire de l’Alliance, l’amiral néerlandais Rob Bauer, a déclaré que l’Occident devait se préparer à une « guerre totale » avec la Russie. « Nous devons nous rendre compte que nous ne vivons pas en paix. C’est pourquoi nous (les forces de l’OTAN) nous préparons à un conflit avec la Russie. Mais la discussion est beaucoup plus large. Il s’agit également de la base industrielle, ainsi que des personnes qui doivent comprendre qu’elles ont un rôle à jouer », a déclaré M. Bauer.
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Le Belarus élabore une nouvelle doctrine militaire qui prévoit l’utilisation d’armes nucléaires, rapporte le média en ligne Militarny. La nouvelle doctrine biélorusse comprendra l’utilisation d’armes nucléaires tactiques. « Nous communiquons clairement le point de vue du Belarus sur l’utilisation d’armes nucléaires tactiques déployées sur notre territoire. Un nouveau chapitre s’est ouvert, dans lequel nous définissons clairement nos engagements envers nos alliés », a déclaré Viktor Khrenin, ministre de la défense du Belarus, lors d’une réunion du Conseil de sécurité. La doctrine doit être soumise à l’approbation de l’Assemblée populaire du Belarus, un organe représentatif qui fonctionne parallèlement au parlement du pays. Le secrétaire du Conseil de sécurité, Alexander Wolfowitz, a déclaré que le déploiement d’armes nucléaires russes en Belarus « avait pour but de dissuader la Pologne, membre de l’OTAN », d’agresser ce pays. Fin août, Militarny a rapporté que le Belarus avait reçu des ogives nucléaires de la Russie. Cette information a été officiellement confirmée par le chef de la Direction principale des renseignements ukrainiens, Kyrylo Budanov.
