Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 30 novembre
« Le producteur ukrainien Ukrhydroenergo et une entreprise allemande coopéreront sur des projets de production d’hydrogène vert », a déclaré Denys Shmyhal, Premier ministre ukrainien. Un accord de coopération a été signé en ce sens entre l’entreprise ukrainienne et Andritz Hydro GmbH. De plus, le gouvernement allemand a signé une garantie d’assurance pour les investissements d’une autre entreprise, Fixit. « Nous nous réjouissons de l’intensification des investissements des entreprises allemandes dans divers projets en Ukraine », a ajouté M. Shmyhal. Au début de l’année, le groupe de défense allemand Rheinmetall et l’industrie de défense ukrainienne (Ukroboronprom) ont créé une entreprise commune. Elle assurera la maintenance et la réparation des équipements militaires fournis par les partenaires à l’Ukraine. La société localisera également en Ukraine la production des principaux modèles de véhicules blindés et chars de Rheinmetall AG.
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Les forces de sécurité russes ont renforcé leurs mesures en Crimée afin d’étouffer le mouvement clandestin de résistance local, selon le Centre national de la résistance. Des représentants de forces de l’ordre russes ont effectué des descentes dans un certain nombre de localités de la péninsule et arrêté des habitants pour « extrémisme ». « Les occupants recherchaient notamment des informateurs des forces de défense de Sébastopol », précise le communiqué. Comme l’a indiqué précédemment la représentante permanente du président ukrainien pour la Crimée, Tamila Tasheva, 559 dossiers ont été ouverts sur la presqu’île pour la « discrétisation des forces armées russes ». Plus tôt, le Centre de la résistance a rapporté que le sentiment anti-russe en Crimée avait fortement augmenté, comme le montrent les sondages d’opinion commandés par l’administration présidentielle russe. Selon le média KrymRealii, plusieurs mouvements de résistance opèrent dans la péninsule, ce qui n’était pas le cas avant l’invasion à grande échelle, notamment l’ATESH et le Ruban jaune. Selon Mme Tasheva, ils distribuent des tracts et des symboles ukrainiens et surveillent les mouvements du matériel militaire russe.
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Selon une étude commandée par le Congrès américain sur les attitudes et les intentions des femmes ukrainiennes qui ont été forcées de quitter le pays en raison de la guerre, 68 % des réfugiées forcées prévoient de retourner en Ukraine lorsque la sécurité le permettra. « Près de 90 % des femmes vivent entre les deux pays et ne perdent pas le contact avec leur pays d’origine », précise la député ukrainienne, Iryna Gerashchenko, sur sa chaîne Telegram; 52% sont optimistes et pensent que dans 5 ans, l’Ukraine sera un pays développé et européen; 43 % sont pessimistes, convaincues que l’Ukraine a un long et difficile chemin à parcourir; 43 % des femmes ukrainiennes qui sont aujourd’hui contraintes de rester à l’étranger sont intéressées par la politique, que ce soit en tant qu’électrices ou en tant que candidates. Les autres, soit 57%, ne veulent pas se lancer dans la politique, essentiellement pour éviter les restrictions de voyage pour les femmes qui ne sont pas astreintes au service militaire mais qui sont membres de conseils locaux.