Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 19 avril
La Russie recueille des données en vue de saboter les infrastructures de l’Europe du Nord, révèle une enquête menée conjointement par les radios publiques du Danemark, de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. DK, NRK, SVT et Yle ont enquêté sur le trafic radio et la localisation des navires russes autour de leurs pays et ont découvert que la Russie cartographie les parcs éoliens, les gazoducs et les câbles électriques et Internet dans les eaux entourant le Danemark, la Norvège, la Finlande et la Suède. « En cas de conflit avec l’Occident, ils sont prêts et savent où intervenir s’ils veulent paralyser la société danoise », a déclaré à la presse Anders Henriksen, chef du contre-espionnage au service de renseignement de la police danoise.
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La direction de Bakhmout reste l’épicentre de l’offensive russe, affirme le commandant des forces terrestres Olexandre Syryskyi. Il note que les occupants « tentent de concentrer la plus grande force à Bakhmout et rêvent de prendre la ville sous leur contrôle ».
La Corée du Sud pourrait étendre son soutien à l’Ukraine au-delà de l’aide humanitaire et économique, a déclaré le président Yun Seok-yeol dans un interview pour l’agence de presse Reuters. « Si une situation survient que la communauté internationale ne peut tolérer, telle qu’une attaque à grande échelle contre des civils, des massacres ou des violations graves des lois de la guerre, il pourrait nous être difficile d’insister uniquement sur le soutien humanitaire ou financier », a ajouté M. Yoon. C’est la première fois que Seoul évoque une aide militaire éventuelle pour l’Ukraine.
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La Hongrie a allongé la liste des produits agricoles en provenance d’Ukraine interdits à l’importation, rapporte UNIAN. Outre les céréales, c’est aussi la farine, le miel, l’huile et la viande ukrainiennes qui ne seront plus vendus dans le pays. « Ces restrictions ont été imposées pour protéger les agriculteurs locaux », ont déclaré les autorités hongroises. L’interdiction restera en vigueur jusqu’au 30 juin.
À la veille de la contre-offensive des forces armées ukrainiennes et de la prochaine vague de mobilisation qui ne dit pas son nom dans la Fédération de Russie, des tracts au nom de « Je veux vivre » apparaissent sur les murs d’immeubles en Russie. Cette initiative permet aux Russes qui se battent en Ukraine de se constituer prisonnier, afin d’éviter d’être tué au combat. Cette fois-ci, des tracts ont été distribués à Rostov et à Irkoutsk. Auparavant, de tels tracts avaient été repérés à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Voronej, à Saratov, à Novossibirsk et dans la Crimée temporairement occupée.
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La technologie électronique occidentale pénètre en Russie malgré les sanctions, et il faut faire quelque chose à ce sujet, écrit The New York Times. Bien que les États-Unis aient imposé des sanctions à des entreprises en Inde, en Chine et même au Canada, les puces électroniques entrent en Russie par l’Arménie et le Kazakhstan. En particulier, en 2022, les importations de puces électroniques de l’Arménie en provenance des Etats-Unis ont augmenté de 515% et celles en provenance de L’Union européenne de 212%, par rapport à 2021, précise le média. Les États-Unis ont même dû restreindre les exportations de sèche-cheveux, de micro-ondes et de grille-pain parce qu’ils contiennent également des puces.