Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 17 août
L’armée russe déploie des unités qui ont combattu dans le nord et le sud de l’Ukraine dans la région de Bakhmout, et prévoit d’y amener des réserves nouvellement formées, a déclaré Maksym Zhorine, commandant adjoint de la 3e brigade d’assaut ukrainienne, à Radio Liberty. Selon lui, l’armée ukrainienne dans le secteur de Bakhmout fait actuellement face à des troupes aéroportées, à l’unité de Kadyrov Akhmat et à la formation Espanyol, des « forces spéciales formées de supporters » du club de football russe CSKA. Le commandant adjoint de la 3e brigade d’assaut estime que l’armée russe n’a aucun problème à reconstituer ses unités avec du personnel militaire. « Les gens doivent rester dans le monde réel et ne pas s’imaginer que l’ennemi est en train de manquer de quelque chose. Jusqu’à présent, il dispose encore d’un grand nombre de forces, de réserves, d’équipements et de personnes. Ils le démontrent en se redéployant et en saturant la ligne de front avec ces unités », a déclaré M. Zhorine.
Lire aussi: Reconnaitre la langue. Dans le quotidien d’un soldat au front
Le ministère estonien de la Justice a préparé un projet de loi interdisant aux résidents ayant la citoyenneté russe de voter aux élections locales, informe Ukrinform. Le projet stipule que l’Etat estonien « ne peut pas garantir que des citoyens russes sont libres de toute influence du pays dont ils sont citoyens ». Selon le ministre estonien de la justice, Kalle Laanet, le lien avec l’État agresseur peut être un argument pour justifier que, pendant une certaine période, les citoyens russes n’aient pas le droit de participer à la démocratie estonienne. « Puisque le Parlement estonien et le Parlement européen ont déclaré que la Russie était un État agresseur, nous pensons vraiment que les citoyens de cet État ne devraient pas avoir la possibilité et le droit de participer à l’élection des dirigeants politiques de l’Estonie », a déclaré M. Laanet dans une interview accordée à la radio estonienne ERR.
Lire aussi: Pourquoi l’Europe hésite face à la menace russe
Le Kazakhstan a coupé l’accès à la chaîne de télévision russe Tsargrad, rapporte la presse russe. L’accès à la chaîne a été fermé en raison de sa propagande extrémiste, selon le ministère de l’Information et du développement public de la république. Auparavant, les autorités kazakhes avaient adressé quatre injonctions à Tsargrad, dont la dernière concernait la publication d’un article intitulé « Les nationalistes kazakhs terrorisent les femmes russes à la veille du Jour de la Victoire ». Le site web de la chaîne est désormais bloqué dans tout le Kazakhstan. Le fondateur de la chaîne, l’homme d’affaires Konstantin Malofeev, figure sur les listes de sanctions de l’Union européenne et des États-Unis. Auparavant, le site local (yandex.kz) de la société russe Yandex a cessé de fonctionner au Kazakhstan. Les autorités du pays ont suspendu le site sur le territoire du pays depuis le 9 août. La raison de cette action est le fait que les serveurs se trouvent en dehors du pays.