Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 16 mai
Un prêtre moscovite qui avait désobéi au patriarche Kirill et demandé au Seigneur la « paix » à chaque liturgie au lieu de la « victoire » a été déchu de son sacerdoce. Il a été dénoncé par ses paroissiens, rapporte le compte Stalingoulag sur Twitter. Un tribunal ecclésiastique de Moscou a décidé de déchoir de son sacerdoce le prêtre Ioann Koval, membre du clergé de l’église Saint-André l’Apôtre de Lublino, pour avoir arbitrairement modifié le texte de la prière « Sur la Sainte Russie », a précisé pour RIA Novosti l’archiprêtre Vladislav Tsypin, vice-président du tribunal diocésain de Moscou. La décision de la cour est unanime. Joan Koval a refusé d’admettre sa culpabilité. Vladislav Tsypin a ajouté que Ioan Kowal n’avait pas répondu à la question de savoir s’il avait modifié le texte en raison d’une « position politique ou d’un pacifisme de principe ». Selon Tsypin, le prêtre n’avait pas d’arguments valables pour justifier sa position. « Le pacifisme, c’est-à-dire le refus de principe des chrétiens de participer à des guerres, est généralement un élément des doctrines hérétiques et sectaires », a-t-il déclaré.
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L’Ukraine a reçu le premier système italo-français de missiles sol-air SAMP/T, qui est un système de défense aérienne à longue portée, rapporte le média italien La Stampa. Il sera entretenu par 20 professionnels locaux qui ont été formés pour cela. Ce système de défense antimissile est conçu pour protéger le champ de bataille et les cibles importantes contre les missiles de croisière, les avions avec ou sans pilote et les missiles balistiques tactiques. Le SAMP/T peut détruire les avions à une distance de 3 km à 100 km et les missiles balistiques à une distance de 3 km à 25 km. Il est produit par le consortium européen Eurosam (MBDA Italie, MBDA France, Thales). Le système est en service en Italie, en France et à Singapour.
Quelques dirigeants africains s’apprêtent à se rendre en Ukraine et en Russie pour présenter leur « plan de paix », annonce Bloomberg, citant le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. Le 12 mai M. Ramaphosa s’est entretenu au téléphone avec Vladimir Poutine, et le lendemain avec Volodymyr Zelensky. Selon lui, tous deux ont accepté de recevoir la délégation. « Cette mission de paix est une contribution à d’autres missions similaires visant à mettre fin à ce conflit », a déclaré Cyril Ramaphosa. « Les États-Unis ont récemment accusé l’Afrique du Sud d’avoir fourni des armes à la Russie par l’intermédiaire de cargos », rappelle le média ukrainien ZN.UA. Le pays n’a pas encore décidé s’il arrêterait M. Poutine en vertu d’un mandat de la CPI s’il se rendait à la conférence des BRICS (un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud ) en août.