Les députés approuvent le soutien français à l’Ukraine, Kyiv prépare des robots combattants et la Lituanie confisque une première voiture russe

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13 mars 2024, 09:20

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L’Assemblée Nationale a soutenu la stratégie française d’aide à l’Ukraine et l’accord bilatéral de sécurité signé avec Kyiv. Il a été approuvé à 372 voix pour, et 99 voix contre. Au total 101 députés se sont abstenus. « Alors que les 88 députés du Rassemblement national (RN) se sont abstenus, les 75 élus de La France insoumise et 22 députés communistes ont voté contre – en plus d’un député non inscrit. Les députés écologistes, socialistes et issus du parti Les Républicains ont, eux, soutenu l’accord, tout en adressant des critiques sur la stratégie du gouvernement lors de leurs prises de parole respectives, où ils ont notamment fustigé les récents propos controversés du président Macron, qui a dit ne pas « exclure » l’envoi de troupes au sol en Ukraine », écrit Le Monde. « S’abstenir, c’est fuir » et voter contre, c’est « tourner le dos à notre histoire » », a souligné Gabriel Attal à l’ouverture des discussions. Ce mercredi, c’est le Sénat qui débat sur les mêmes textes.

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L’Ukraine produira des plateformes robotisées qui peuvent détruire les positions ennemies et évacuer les blessés. Selon le ministre de la transformation numérique, Mykhailo Fedorov, plus de 50 systèmes robotiques ont été testés sur le terrain d’entraînement, notamment des plateformes kamikazes, des tourelles et des plateformes qui détruisent les positions et les équipements russes, qui minent, qui déminent, qui évacuent les blessés et qui acheminent les munitions vers les positions. Ces systèmes permettront de sauver la vie et la santé des soldats ukrainiens et peuvent également changer le cours de la guerre, comme les drones l’ont déjà fait. Fedorov appelle cela « une réponse asymétrique à la supériorité numérique de l’ennemi ». Les systèmes seront sur le champ de bataille dans quelques mois.

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Dans la ville lituanienne de Midniki, à la frontière du Belarus, les douaniers ont arrêté la première voiture portant des plaques d’immatriculation russes. Cette voiture sera confisquée et transférée en Ukraine, informe le service criminel des douanes lituaniennes, une agence de lutte contre la contrebande des douanes lituaniennes. Un citoyen moldave conduisait une Audi Q7 de la Lituanie vers le Belarus. L’homme a déclaré aux gardes-frontières qu’il ne savait rien des restrictions imposées par l’Union européenne. Il s’est avéré que le propriétaire de la voiture était un citoyen russe et que le citoyen moldave était seul dans la voiture. Le conducteur a été informé des règles en vigueur depuis le 11 mars 2024, qu’il serait condamné à une amende et que sa voiture serait confisquée. Un rapport d’infraction administrative a été établi à son encontre et la voiture, d’une valeur de 41 690 euros, a été saisie. En introduisant ces nouvelles règles, la Lituanie répond aux exigences de la Commission européenne en matière de sanctions. À partir du 11 mars 2024, les voitures immatriculées en Russie ne pourront plus circuler en Lituanie.