Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 22 janvier
La Pologne se joint à la déclaration du G7 sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine, indique le service de presse du bureau du Premier ministre polonais Donald Tusk, à l’occasion de sa visite à Kyiv le lundi 22 janvier. « Nous coopérerons également sous d’autres formes. La Pologne a rejoint la déclaration du G7 – cette déclaration devrait mobiliser les pays démocratiques pour soutenir l’Ukraine », a assuré M. Tusk, cité dans un communiqué. Il s’agit de la première visite en Ukraine du premier ministre polonais depuis sa nomination en décembre 2023. M. Tusk a souligné que « rien n’est plus important que le soutien militaire à l’Ukraine – c’est la première chose à faire ». Le Premier ministre a aussi affirmé qu’il était important pour lui de donner le sentiment que la Pologne était l’allié le plus fiable et le plus stable « dans cette bataille mortelle contre le mal ».
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La nouvelle ministre slovaque de la culture, Martina Šimkovičová, a annulé l’interdiction de la coopération culturelle avec la Russie et la Biélorussie, rapporte le journal slovaque Pravda. Depuis lundi, la décision de Mme Šimkovičová permet à nouveau une communication et une coopération avec Moscou et Minsk. « Essayons de trouver un terrain d’entente », a-t-elle déclaré. « Une semaine après le début de la guerre en Ukraine, c’est-à-dire en mars 2022, le ministère de la culture, toujours sous la direction de l’ancienne ministre Natalia Milanova (OĽaNO), a publié une ordonnance interdisant toute communication ou coopération avec la Russie et la Biélorussie. Selon Mme Milanova, le ministère a adopté une position claire immédiatement après le déclenchement de la guerre en Ukraine, condamnant l’agression russe contre l’Ukraine », rappelle le média.
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L’année dernière, la Russie a fourni 107 millions de tonnes de pétrole brut aux acheteurs chinois, dépassant l’Arabie saoudite. Elle est devenue le premier fournisseur de pétrole de la Chine, rapporte Ukrinform citant Reuters. Cette information provient des douanes chinoises. L’année dernière, la Russie a fourni à la Chine l’équivalent de 2,14 millions de barils par jour (bpj), ce qui est beaucoup plus que d’autres grands exportateurs de pétrole tels que l’Arabie saoudite et l’Irak. Les importations en provenance d’Arabie saoudite, qui, les années précédentes, était le principal fournisseur de la Chine pour cette ressource, ont chuté de 1,8 % pour atteindre 85,96 millions de tonnes, en raison de la baisse du prix du pétrole russe. Le brut russe, qui a été abandonné par de nombreux acheteurs internationaux après les sanctions occidentales liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, s’est négocié à des prix nettement inférieurs aux prix de référence internationaux pendant la majeure partie de l’année dernière. Malgré les tensions géopolitiques entre Pékin et Washington, les approvisionnements en pétrole brut des États-Unis vers la Chine ont augmenté de 81,1 % en 2023, en raison de la hausse de la production américaine.