L’Ukraine a réussi à libérer 108 femmes de la captivité russe. Selon Andriy Yermak, le chef du cabinet du président Zelensky, parmi les personnes libérées se trouvent 11 officiers, 85 soldats et sergents. Parmi les personnes libérées figurent également celles qui étaient détenues dans le Donbass occupé avant même l’invasion à grande échelle du 24 février. « Depuis 2019, des personnes ont été emprisonnées dans les pseudo-républiques pour leur « position trop pro-ukrainienne », qui a consisté en la distribution d’aide humanitaire pour les orphelins, « l’espionnage farfelu » et le « terrorisme », a noté Andriy Yermak.
Dans la nuit et la matinée du 17 octobre, la Russie a attaqué les villes ukrainiennes principalement avec des drones Shahed-136. A 10 heures, l’armée de l’air en avait abattu 37. Cependant, à Kyiv, l’un des drones a frappé un immeuble résidentiel. Quatre personnes ont été tuées. Dans la région d’Odessa, une installation d’infrastructure critique a été touchée. Selon Ukrenergo, des infrastructures critiques ont été touchées également dans le nord et le centre du pays. La société n’exclut pas la possibilité d’introduire des horaires d’arrêt d’urgence et invite les citoyens à économiser l’énergie, en particulier le soir.
En Ukraine, il arrive que des propriétaires d’armes individuelles tentent d’abattre des drones russes par leurs propres moyens. Le ministère des affaires intérieures a suggéré de ne pas le faire. « Il ne faut pas tirer avec un pistolet, avec une carabine entre des bâtiments à plusieurs étages. Cela peut blesser les gens et créer encore plus de problèmes », a déclaré le ministre, Denys Monastyrsky.
Dans la soirée, on a appris qu’un Su-34 russe s’était écrasé sur un immeuble résidentiel dans la ville russe de Yeisk. Les pilotes se sont éjectés. La chute a provoqué un incendie dans un immeuble de grande hauteur. Le nombre exact de victimes au moment de la publication n’est pas connu, mais on comptabilise au moins quatre morts et de 15 blessés.
Selon l’état-major général des forces armées ukrainiennes, à Kherson, les occupants sont contraints de faire participer les unités de la Garde russe à l’équipement technique des positions autour de la ville, les habitants évitant le plus possible de collaborer avec l’ennemi. Dans le même temps, des mesures sont prises par les envahisseurs pour évacuer les « collabos » et leurs familles sur le territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée.
Le ministère ukrainien des affaires étrangères a publié une déclaration qualifiant l’Iran de complice des crimes de la Russie contre l’Ukraine. « Rien qu’au cours de la semaine dernière, la Russie a effectué plus d’une centaine de frappes avec des drones kamikazes iraniens sur des bâtiments résidentiels, des centrales électriques, des stations d’épuration, des ponts et des terrains de jeux dans plusieurs villes ukrainiennes. Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées, dont des enfants. Un tiers des infrastructures énergétiques de l’Ukraine a été endommagé, ainsi que des bâtiments de deux institutions diplomatiques à Kyiv. Fournir des armes pour mener une guerre d’agression en Ukraine et tuer des citoyens ukrainiens fait de l’Iran un complice du crime d’agression, des crimes de guerre et des actes terroristes de la Russie contre l’Ukraine », indique le texte.