Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 17 mai
Le Sénat français reconnaît le Holodomor de 1932-1933 comme un génocide du peuple ukrainien. 343 sénateurs ont participé dans cette vote. 327 élus ont voté « pour » cette résolution et 16 « contre ». La proposition de la résolution a été portée par la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam (LR). Seul le groupe CRCE à majorité communiste a voté contre. Le texte « invite le gouvernement français à reconnaître officiellement la famine, la déportation et l’extermination méthodiquement organisées par les autorités soviétiques, à l’encontre de millions d’Ukrainiens en 1932 et 1933, comme un génocide », et à « condamner publiquement le génocide commis par les autorités soviétiques contre la population rurale ukrainienne en 1932 et 1933 ». Le 28 mars dernier, l’Assemblée nationale avait déjà voté une résolution similaire. Le Holodomor a été officiellement reconnu comme un génocide du peuple ukrainien par 27 États et par le Parlement européen.
25 entreprises allemandes, françaises, suisses, hongroises, slovaques, italiennes, estoniennes, lituaniennes, autrichiennes et polonaises vendent des marchandises à des entreprises russes qui fournissent à l’armée russe des puces électroniques, des munitions et d’autres produits militaires, selon une enquête menée par The Insider. Les équipements requis par les entreprises de défense russes sont importés en Russie par des entrepreneurs qui ont évité de figurer sur les listes de sanctions. L’un des fournisseurs de l’armée russe est Kurganpribor, qui appartient, selon les enquêteurs, au sénateur sanctionné Sergey Muratov. Kurganpribor produit des obus pour l’artillerie terrestre et navale, pour des systèmes de roquettes à lancement multiple (MLRS) et des systèmes de missiles antiaériens. L’entreprise importe des composants notamment de France, à travers Marchante, son fournisseur local.
Selon les résultats de l’enquête menée par l’institut de sondage Centre Razumkov à la demande du média ukrainien ZN.UA, 50,2 % des Ukrainiens considèrent que le bien-être de leur famille est la chose la plus importante pendant la guerre, 32,5 % – que c’est l’avenir du pays qui a une importance majeure. Dans le même temps, seuls 8,8 % considèrent leur propre bien-être comme le plus important, et 2,6 % considèrent leurs amis et leur famille comme les plus importants. À la question « Qu’est-ce qui vous remonte le plus le moral »?, la grande majorité des personnes interrogées (62%) ont répondu « la communication avec les parents et les amis ». En deuxième position, mais avec une grande marge, on trouve « la communication avec ceux qui sont au front » (9,5 %).