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[post_content] => Réalité : L’Ukraine n’a pas démoli sa propre centrale hydroélectrique de Kakhovka en causant une catastrophe technologique sur son territoire. Cette centrale est occupée par les troupes russes depuis 2022. C’est l’armée russe qui a miné les assemblages de la centrale en automne 2022. Le 6 juin, simultanément à une attaque massive de missiles sur les villes ukrainiennes, les occupants ont fait sauter à distance la centrale hydroélectrique. Au petit matin du 6 juin, simultanément à une nouvelle frappe massive de roquettes sur les villes ukrainiennes, les occupants russes ont fait exploser la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, les troupes d’occupation ont effectué un minage interne des structures de la station à 02h50 du matin. Près de 80 localités se trouvent dans la zone inondée et des dizaines de milliers de personnes sont en danger. Malgré un grand nombre de photos et de vidéos, attestant les déclarations des autorités ukrainiennes relatives à l’explosion de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, les médias russes ont prétendu que « la ville de Nova Kakhovka était saine et sauve ». De plus, ils ont rapporté que l’information concernant l’explosion de la centrale était « absurde ». Plus tard, lorsque la réalité de la catastrophe est devenue irréfutable, les médias du Kremlin ont diffusé un taux de théories sur la destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Leurs fantasmes vont du récit relatif « au barrage qui s’est effondré » aux thèses sur les « missiles ukrainiens qui bombardent la centrale hydroélectrique de Kakhovka ». Les journalistes de StopFake ont étudié les cinq principales interprétations des médias russes sur l’explosion de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. 
En réalité, toutes ces déclarations de propagande ne sont qu’une nouvelle opération de désinformation visant à saper la confiance dans l’armée ukrainienne et à semer la panique.
Le ministère de la Défense a démenti à plusieurs reprises toutes ces « suppositions ». La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Anna Malyar, a indiqué que le commandant en chef était en poste et faisait son travail, comme d’habitude. “Il s’agit d’une technologie de l’information typique visant à démoraliser nos troupes. Elle est de très courte durée, de quelques heures à un jour, car l’information est facile à vérifier. Si le moment est bien choisi, l’effet escompté peut être important”, a-t-elle déclaré. En ce moment, de telles déclarations se répandent en raison des combats intenses à Bakhmout, dans la région de Donetsk. Le colonel ukrainien Anatoliy Stefan a également confirmé qu’il avait personnellement communiqué avec le général Zaloujny il y a peu de temps et qu’il était bien « vivant, en bonne santé et comme d’habitude ».
L’ancien député ukrainien Boryslav Bereza, personnalité publique et actuellement militaire, a publié une photo de lui à l’occasion de la journée de la vychyvanka (chemise brodée traditionnelle ; en 2023, c’était le 18 mai – ndlr) ; le général portait également cette chemise.
De plus, le 19 mai, il a eu une conversation téléphonique avec le président des chefs d’état-major interarmées américains, le général Mark Milley, et a discuté du fonctionnement efficace des systèmes Patriot en Ukraine. StopFake avait déjà réfuté les fausses informations selon lesquelles Zaloujny porterait un bracelet à croix gammée et aurait admis qu’il avait peur du général russe Sourovikine.
[post_title] => Infox : le chef d’état-major des forces armées ukrainiennes, M. Zaloujny, a “disparu” parce qu’il “a commencé à agacer ses maîtres”
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[post_content] => Réalité: la Grèce a soutenu l’Ukraine face à l’agression russe et le ministre de la défense du pays a déclaré que la Grèce « fournira à l’Ukraine une aide militaire aussi longtemps que nécessaire », rapporte StopFake, le site ukrainien de vérification des faits. Nous partageons son article. Les médias russes prétendent que des « rassemblements de masse » auraient eu lieu en Grèce contre les livraisons d’armes à l’Ukraine par des États alliés. En particulier, ils ont mentionné la manifestation à Athènes le 7 mai, en indiquant qu’elle aurait été organisée contre la guerre en Ukraine « lancée par la coalition dirigée par les États-Unis, c’est-à-dire l’OTAN, l’Union européenne et leurs alliés », qui se battent « contre le reste du monde pour le coloniser ». « La fourniture d’armes de l’OTAN aux formations ukrainiennes est un crime contre la paix et une escalade délibérée du conflit qui pourrait se transformer en une troisième guerre mondiale en un rien de temps », écrivent des médias russes. 

Capture d’écran – iz.ru
Faux 1 : « C’est l’Ukraine qui a détruit la centrale hydroélectrique de Kakhovka. L’armée ukrainienne a frappé à partir des systèmes de lance-missiles ukrainiens Olkha » Réalité : L’Ukraine n’a pas détruit sa propre centrale, exposant en danger la vie de centaines de milliers de civils ukrainiens et causant une catastrophe technologique sur son territoire. La station se trouve sous occupation russe depuis 2022. C’est l’armée russe qui a accès à l’installation stratégique et qui l’a totalement sous contrôle. La nouvelle sur l’explosion a été diffusée par le commandement opérationnel « Sud » (l’une des structures militaires ukrainiennes de l’Armée de terre ukrainienne – ndlr). Les médias russes ont alors tenté de dissimuler ce sujet, en rapportant qu’il s’agissait d’une « désinformation de la part de l’armée ukrainienne ». Les occupants russes ont continué à nier le fait de l’explosion de la centrale jusqu’à ce que les autorités ukrainiennes déclarent l’état d’urgence et lancent une évacuation de la population de la zone inondée. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné que le sapement de la centrale de Kakhovka avait été effectué depuis l’intérieur de la station car en raison de l’occupation russe, l’Ukraine n’a pas eu accès à l’installation depuis longtemps. Il a également rappelé un fait bien connu que toutes les centrales hydroélectriques soviétiques ont été construites en tenant compte de la probabilité d’une guerre et comportent une réserve de sécurité contre les missiles et autres attaques aériennes. Les propagandistes russes préfèrent garder le silence à ce propos. [readAlso title:" Lire aussi: "] Tout en faisant la guerre, l’Ukraine investit dans les énergies renouvelables [/readAlso] Le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Oleksiy Danylov, a rapporté que l’Ukraine avait déjà des données sur les responsables de l’explosion de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Selon Danylov, les militaires de la 205e brigade motorisée des forces armées russes qui détenait l’installation sont responsables de la catastrophe survenue sur le territoire ukrainien. Andriy Yusov, le représentant de la Direction générale du renseignement du ministère de la Défense ukrainien, a souligné que la partie ukrainienne était en possession de preuves confirmant que les occupants russes avaient fait exploser la centrale ukrainienne à distance. La direction du renseignement d’État a précisé que l’Ukraine avait bien montré à la communauté internationale le fait que les Russes avaient transporté des explosifs et des équipements nécessaires à la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Déjà en octobre 2022, le président Zelensky avait signalé que « des terroristes russes ont miné le barrage et les modules de la station ». Il a appelé la communauté internationale à envoyer instamment des observateurs sur le terrain, envahi par les Russes. Il a rapporté qu’il fallait assurer le déminage immédiat de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Les avertissements ukrainiens n’ont pas été entendus et le 6 juin 2023, la Russie a fait sauter la station. [readAlso title:" Lire aussi: "] Qu’est-ce qui ne va pas avec l’idée allemande de transporter de l’hydrogène vers l’Europe par l’Ukraine [/readAlso] À présent, l’Ukraine a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, pour soulever la question de l’attaque russe devant l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Kyiv utilise les mécanismes de protection civile de l’Union européenne, fait appel aux organisations environnementales internationales et à la juridiction pénale internationale. Les autorités recourent à tous les mécanismes pour prouver la culpabilité de la Russie et traduire l’agresseur en justice. L’OTAN, le Conseil de l’Europe, le Conseil européen, le Royaume-Uni, les leaders d’État de l’Union européenne et bien d’autres encore s’expriment en masse pour soutenir l’Ukraine. Les dirigeants du monde démocratique condamnent les actions terroristes russes. Les alliés de l’Ukraine soulignent que la seule raison de la catastrophe de Kakhovka est l’invasion brutale de l’Ukraine par la Russie. Faux 2 : « Il est possible que les Ukrainiens se préparent depuis longtemps. Ils accumulaient l’eau dans le réservoir de Kakhovka… Il était nécessaire pour Kyiv de remplir le réservoir de Kakhovka avant de faire sauter la station ». Réalité : Les médias russes ont fait circuler des informations erronées sur l’« inondation délibérée de la centrale hydroélectrique de Kakhovka » depuis mars 2023, c’est-à-dire avec le début des crues printanières en Ukraine. Il s’agit d’une fiction anti-scientifique et les autorités ukrainiennes n’ont rien à voir avec les inondations. En réalité, la hausse du niveau du Dnipro dans différentes régions d’Ukraine au printemps 2023 a été déterminée uniquement par des facteurs naturels. C’était le processus naturel, causé par l’accumulation de neige et de glace en hiver. La série de retenues d’eau du Dnipro est composée de six centrales hydroélectriques et permet de réguler le processus de crue printanière de la rivière. En haute saison de la crue du Dnipro, c’étaient cinq des six centrales hydroélectriques qui étaient impliquées. La sixième, la centrale de Kakhovka, ne fonctionnait pas et ne régulait pas les niveaux d’eau en raison de la saisie de la centrale par les Russes et des dommages causés par les occupants à la structure hydrotechnique. Ainsi, il ne s’agit pas de « débordement délibéré du réservoir de Kakhovka, organisé par Kyiv ». StopFake a analysé ce faux dans l’article « Faux : L’Ukraine inonde délibérément la centrale hydroélectrique de Kakhovka et la centrale nucléaire de Zaporijja ». Faux 3 : « Le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka s’est effondré non pas à la suite d’une explosion, mais en raison de dommages préalables » Réalité : Le passage ordinaire de l’eau ne pouvait pas causer de telles destructions du barrage. La barrière a été construite pour résister à tous les risques naturels possibles. Le barrage a résisté à plusieurs reprises à la pression de l’eau à des vitesses élevées. Questionné par StopFake, Konstantin Danko, hydrologue, professeur agrégé de Géographie, a expliqué que le barrage n’a pas pu s’effondrer pour des raisons naturelles à moins qu’un impact physique ne soit ajouté de l’extérieur par des attaques et des frappes, ou qu’il ne soit physiquement détruit par la force. Seules des attaques armées de la part des occupants russes ont pu provoquer ces destructions. C’est ce qui s’est passé au petit matin du 6 juin. Il convient également de préciser que la centrale hydroélectrique endommagée en automne 2022, lors de la retraite des troupes russes de la rive droite du Dnipro vers la rive gauche, a résisté au plus fort des inondations de printemps et ne s’est pas effondrée. Elle a résisté à la pression maximale de l’eau. Cela prouve une fois de plus la fausseté de la théorie russe selon laquelle « la station s’est effondrée ». Faux 4 : « La destruction du barrage du réservoir de Kakhovka est peu probable. Rien de trop urgent pour provoquer une panique pour le moment » Réalité : Selon la société d’État Ukrhydroenerho, la station démolie par les occupants russes a été complètement détruite et n’est pas réparable. La société estime que l’explosion, organisée par les Russes, a détruit 16 barrières, le centre de la centrale et le barrage en terre entre le bâtiment de la centrale et l’écluse, le bureau administratif (selon les données à 11h00 le 6 juin). Vers midi le 6 juin, la centrale hydroélectrique de Kakhovka était complètement recouverte d’eau. Dans la région de Kherson, l’eau atteignait les toits des maisons et cette inondation créée artificiellement par les Russes a commencé à démolir des logements privés. Dans un commentaire adressé à StopFake, l’hydrologue Konstantin Danko a qualifié de ridicules et de cyniques les déclarations des médias russes concernant « l’absence de destruction du barrage HPP de Kakhovskaya ». « Compte tenu des nombreuses photos et vidéos diffusées par des utilisateurs de réseaux sociaux et des médias, il est possible d’affirmer que le barrage est totalement détruit. Suite à cette destruction, il y a une inondation progressive des surfaces, des dommages, des endommagements aux constructions et aux immeubles en aval. Une fois le plus haut de la vague passé, il faut s’attendre à une baisse progressive des niveaux d’eau, qui aura lieu pendant une semaine. Après cela, le courant du Dnipro sur le site de la centrale détruite, sera assuré par le régime d’exploitation du réservoir de Dnipro et de la centrale de Dnipro », a-t-il dit. Faux 5 : « Il n’est pas question de cesser le transfert d’eau à travers le canal du nord de la Crimée… La Crimée n’est pas menacée » Réalité : La destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka en juin 2023 par les troupes d’occupation russes a mis en danger le fonctionnement d’un certain nombre de structures énergétiques, industrielles, agricoles et autres, qui dépendaient du régime d’exploitation du réservoir d’eau de Kakhovka. Il s’agit de régions du sud de l’Ukraine, y compris la Crimée temporairement occupée. Dans peu de temps, toutes les fermes agricoles qui utilisent les eaux du Dnipro seront affectées par cette catastrophe. L’impact sera alors dévastateur sur la nature et le potentiel socio-économique de la péninsule. « Ces conditions persisteront tant que le niveau d’eau du fleuve Dnipro ne descendra pas en dessous du volume mort du réservoir (12,7 m). Après cela, le fonctionnement de tout ensemble économique, alimenté par le Dnipro, sera considéré comme défaillant, c’est-à-dire incapable d’assurer des processus de production. Cela concerne absolument les entreprises industrielles, les services publics, les systèmes d’irrigation, etc. Il est bien évident que la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka aura un impact négatif sur les conditions du fonctionnement de la centrale de Zaporijjia et ces conséquences sont encore difficiles à évaluer. Le barrage a créé le réservoir de Kakhovka, un lac artificiel, qui permet l’irrigation des steppes au sud de l’Ukraine et du nord de la Crimée, via le canal du nord de la Crimée. Ce canal cessera également de fonctionner après la baisse des niveaux d’eau dans le site de la destruction », a précisé Konstantin Danko. [readAlso title:" Lire aussi: "] L’Ukraine en guerre, peut-elle continuer à nourrir le monde ? [/readAlso] Le bureau du président Volodymyr Zelensky a annoncé que la destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par les Russes était à la fois un coup pour la sécurité alimentaire mondiale et un véritable écocide pour l’Ukraine. De plus, la destruction du barrage pourrait priver la région de Kherson et la Crimée d’eau potable. 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L’nformation selon laquelle il serait porté disparu ou mort a été démentie par le ministère ukrainien de la Défense. Plusieurs personnes ont confirmé qu’ils le voyaient et communiquaient avec lui. De plus, il a eu une conversation téléphonique avec le chef d’état-major américain Mark Milley récemment. Les médias du Kremlin ont diffusé de nombreuses théories du complot concernant le fait que le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valeriy Zaloujny, apparaîtrait rarement dans l’espace public. Dans le contexte d’une contre-offensive planifiée de l’armée ukrainienne, les médias russes avancent des théories selon lesquelles il ne serait en fait plus en vie, ou qu’il aurait été retiré de l’espace public parce qu’il « n’a pas gagné la confiance de Zelensky », ou encore qu’il serait même blessé sur le champ de bataille, mais que l’état-major général ne veut pas l’admettre. [readAlso title:" Lire aussi: "] Qui est Valeriy Zaloujny et pourquoi est-il un exemple de réussite pour les Ukrainiens [/readAlso] Un autre site web du Kremlin a avancé une théorie selon laquelle il ne veut pas être responsable des possibles conséquences malheureuses de la tentative d’offensive, et qu’il serait donc “déprimé”. Plus tard, certains sites du Kremlin ont même commencé à rapporter qu’il aurait été vu Zalujny en vacances, illustrant la “nouvelle” avec une photo datant de 2018.




Capture d’écran – tsargrad.tv
Un rassemblement pro-russe de plusieurs dizaines de personnes a bien eu lieu à Athènes le 7 mai, au cours duquel les participants ont scandé des slogans pro-Kremlin et entendu des récits anti-ukrainiens et anti-occidentaux issus de la propagande russe. On ne peut pas dire que cet événement reflète le point de vue officiel du gouvernement grec : des forces russes étaient derrière le rassemblement anti-occidental d’Athènes. Il s’agit notamment du « régiment immortel » directement affilié au Kremlin, des communistes et des partis de gauche qui n’ont aucun poids politique dans leur propre pays; par exemple, Ergatiko Epanastatiko Komma (EEK), qui n’a jamais remporté d’élections législatives et bénéficie d’un soutien de 0,04 % parmi les électeurs. [readAlso title:" Lire aussi: "] Foreign Policy examine les risques de désintégration de la Russie [/readAlso] Dimitrios Patelis, que les médias russes présentent comme un professeur dans une université grecque et dont les déclarations sont présentées comme le point de vue officiel du gouvernement grec, mérite d’être mentionné séparément. En réalité, Patelis est un propagandiste russe qui relaie les récits du Kremlin en Grèce. M. Patelis a étudié et enseigné à l’université d’État de Moscou et est l’interprète personnel du président Poutine. C’est pourquoi il ne faut pas se fier aux allégations russes concernant les « nombreux rassemblements en Grèce contre les livraisons d’armes à l’armée ukrainienne », car l’action à Athènes a été organisée et menée par des agents russes travaillant dans l’intérêt de la machine de propagande russe. [readAlso title:" Lire aussi: "] VulkanFiles: une entreprise russe impliqué dans des cyberattaques en Ukraine et ailleurs [/readAlso] De plus, le gouvernement grec a condamné officiellement l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, a soutenu les sanctions contre la Russie pour son agression et a participé à la fourniture d’armes à l’armée ukrainienne. Auparavant, la Grèce avait déjà effectué plusieurs livraisons d’armes à l’Ukraine: des munitions, des armes légères et des véhicules blindés BMP-1 sont connus pour avoir été transférés. La Grèce contribue également à la formation des forces spéciales ukrainiennes et des équipages de chars, ainsi qu’au traitement des soldats blessés des forces armées ukrainiennes. Le 6 avril, le ministre grec de la défense, Nikos Panayiotopoulos, a souligné que la Grèce, compte tenu de ses propres besoins en matière de défense, « fournira à l’Ukraine toute l’assistance militaire aussi longtemps que nécessaire ». [post_title] => Faux: la Grèce « s’est opposée » aux livraisons d’armes à l’Ukraine [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => closed [ping_status] => closed [post_password] => [post_name] => faux-la-grece-s-est-opposee-aux-livraisons-d-armes-a-l-ukraine [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2023-05-26 07:25:54 [post_modified_gmt] => 2023-05-26 07:25:54 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://tyzhden.fr/?p=4429 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) )