Nouvelle aide pour l’Ukraine, suspense sur les négociations avec Moscou et listes des agents-collaborateurs retrouvés

EN BREF
17 novembre 2022, 07:53

Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 16 novembre

Selon l’état-major général ukrainien, les forces armées ont détruit un pont dans la partie occupée de la région de Zaporijjia, et la télévision russe n’est plus diffusée à Melitopol. Les défenseurs ukrainiens ont liberé Makiivka, dans la région de Louhansk. Le « monde russe » y a régné pendant 8 mois. Il ne reste plus une seule maison intacte dans cette localité. La flotte russe en mer Noire a été réduite à 8 navires et bateaux, qui manœuvrent le long de la côte sud-ouest de la Crimée.

Premiers résultats de la réunion du groupe de contact «Ramstein»:
— la Suède fournira à l’Ukraine des systèmes de défense aérienne, ainsi que des munitions et autres armes pour un montant de 287 millions de dollars ;
— l’Espagne transmettra des lanceurs de missiles anti-aériens HAWK et leurs missiles;
— le Canada promet 500 millions de dollars d’aide militaire, y compris de l’équipement d’hiver;
— l’Allemagne prépare de l’aide dans le domaine de l’artillerie et des munitions pour MLRS;
— la Grèce envoie des munitions de 155 mm;
— la Pologne partagera ses munitions, ainsi que des systèmes de défense aérienne à courte portée.

«La probabilité d’expulser les Russes d’Ukraine par des moyens militaires dans un avenir proche est « très faible », il est politiquement possible de mettre fin à la guerre plus rapidement» : c’est ainsi que le président des chefs d’état-major interarmées, le général Mark Milley, a expliqué sa déclaration sur la nécessité de négociations avec la Russie lors de la réunion de « Ramstein ».
«Il est toujours pratique de négocier en position de force. La Russie est en train de reculer. L’armée russe souffre beaucoup. Les chefs militaires se sentent vraiment mal. Ils ont perdu beaucoup d’effectifs. C’est-à-dire que toute l’armée russe se sent très mal. Vous devez parler lorsque vous êtes en position de force, et que votre adversaire ne l’est pas. Il y a maintenant une opportunité pour cela. Mais cela nécessite une volonté politique. C’est tout ce que je voulais dire, » a dit M. Milley.

Au G20 à Bali, les pays émergents demandent à leur tour l’arrêt de la guerre lancée par la Russie. Mais c’est surtout pour des raisons économiques, plus qu’au nom de valeurs partagées avec les pays développés.

«L’une des principales questions du Conseil de sécurité et de défense qui se réunit aujourd’hui à Kyiv, c’est la situation en Pologne», a déclaré le président Zelenskiy dans son allocution du soir. Il s’agit de clarifier toutes les circonstances dans lesquelles la missile a franchi la frontière polonaise. La position ukrainienne est transparente : nous voulons établir tous les détails, tous les faits. C’est pourquoi nous avons besoin que nos experts puissent se joindre aux travaux de l’enquête internationale, pour avoir accès à toutes les données dont disposent nos partenaires et au site de l’explosion. Toutes nos informations sont accessibles au public. Nous les avons fournies à nos partenaires dès la nuit des faits – depuis ces premières heures où le monde a commencé à découvrir ce qui s’est passé»