Les événements majeurs de la journée du 5 septembre en Ukraine et dans le monde, en bref

EN BREF
5 septembre 2022, 21:00

Kirill Stremousov, le principal collabo de la région de Kherson, a annoncé que les occupants avaient suspendu le « référendum » à cause de la « situation en matière de sécurité ».

Liz Truss a remporté lundi la course pour devenir la prochaine Première ministre britannique et succéder à Boris Johnson.

Le Bureau national de renseignements mène son enquête sur les deux militaires impliqués dans l’accident où des enfants ont été blessés lors d’une exposition d’armes à Chernihiv. Un soldat et un officier supérieur auraient permis à un enfant d’appuyer sur la gâchette.

Selon Enerhoatom, la dernière ligne de connexion de la centrale nucléaire de Zaporijjia au système énergétique ukrainien a été débranchée suite à un incendie provoqué par les tirs. La seule centrale électrique, qui fonctionnait encore le jour précédent, a été déconnectée du réseau. Pour le moment, elle n’alimente que les besoins de la centrale même.

L’armée ukrainienne a repoussé des attaques près de neuf agglomérations, et a également fait reculer les militaires russes de leurs positions dans la direction de Kramatorsk, a déclaré l’état-major ukrainien. L’aviation ukrainienne a également effectué 15 frappes sur des positions de l’armée russe.

En soirée, l’armée russe a lancé deux frappes de missiles visant le district de Krivorizhskyi de la région de Dnipropetrovsk, a déclaré le chef du conseil régional, M. Loukashuk.

Les troupes russes avancent dans Bakhmut à la vitesse d’un kilomètre par semaine, selon les renseignements britanniques. L’effort principal de l’armée russe consiste « très certainement » à continuer une offensive dans le Donbass. « Les autorités ukrainiennes affirment que les forces russes ont reçu l’ordre de prendre la région avant le 15 septembre 2022. Les troupes de la Fédération de Russie n’auraient que peu de chances de le faire » estiment les britanniques.

Le chef du conseil régional de Kherson a confirmé à Radio Svoboda la désoccupation de Visokopillya. Selon lui, le village a été libéré le 4 septembre. Les militaires ukrainiens « sont arrivés au village, et les troupes russes ont quitté leur équipement et leurs armes en partant », a indiqué Olexandr Samoilenko. Il rapport également que le drapeau ukrainien a été hissé au dessus d’un hôpital local.

Le bureau du Président Zelensky a invité les habitants des territoires ukrainiens occupés par la Russie, en particulier la Crimée, à se préparer à la libération. Mikhail Podolyak, conseiller auprès du chef du bureau présidentiel, a demandé de bien suivre les annonces des autorités, relatives au respect des recommandations, lors de désoccupations. Ainsi, il conseille de « se trouver un bon refuge, faire des réserves d’eau et charger les batteries externes. »

Le plus grand producteur chinois de smartphones, Huawei, a délocalisé ses employés de Russie au Kazakhstan et en Ouzbékistan. Huawei a commencé à transférer ses employés dans les pays de la CEI (« Etats indépendants ») au printemps 2022 en raison de la guerre en Ukraine, lit-on dans « Vidomosti ». « Certains de ces employés sont des managers et des responsables de la direction de Huawei en Chine qui ont été envoyés en Russie au début de l’année », a expliqué la source de ce média en ligne. Selon lui, les managers russes de Huawei ont été également envoyés pour « une mission plus longue » dans les pays de la CEI.

Le Japon proteste auprès de la Russie contre leur exercices militaires communs avec la Chine dans les îles Kouriles contestées. Selon le porte-parole du gouvernement, samedi passé le ministère japonais de la Défense aurait repéré six navires de guerre russes et chinois, tirant depuis des mitrailleuses dans la mer du Japon à environ 190 kilomètres (118 miles) à l’ouest du cap Kamui sur l’île Hokkaido. Après les tirs, trois frégates russes ainsi qu’un croiseur à missiles guidés, une frégate et un navire de soutien chinois ont traversé le détroit de Soya entre Sakhaline et Hokkaido.

Le chef d’État letton, Eglis Levits, a proposé à la Saeima un projet de loi visant à modifier le statut de l’Église orthodoxe lettone afin qu’elle reprenne son statut indépendant (autocéphale). Ce projet signale également qu’historiquement, cette situation a été déterminée de facto par une ordonnance adoptée en 1921 par le patriarche Tikhon de Moscou et l’archevêque Jean Pommert de Lettonie qui a été approuvé par le gouvernement letton en 1926.