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« L’Ukraine ne prolongera pas le contrat de transit du gaz russe vers l’UE », a déclaré le directeur de Naftogaz, Oleksiy Chernyshov. « Nous ne sommes pas en mesure de prolonger le contrat maintenant, même si l’UE peut encore revenir sur cette question au cours du mois prochain », a indiqué le directeur de Naftogaz. La seule raison pour laquelle l’Ukraine continue de faire transiter du gaz russe est le besoin de pays de l’UE, « en particulier les pays enclavés » a-t-il expliqué. Dans le même temps, M. Chernyshov a appelé l’UE à accélérer pour cesser toute consommation de gaz russe, et à le faire avant 2027, comme prévu. Interrogé sur l’augmentation des importations de gaz naturel liquéfié russe dans l’UE après l’invasion totale de l’Ukraine par la Russie, M. Chernyshov a répondu : « Il est ridicule de soutenir la Russie en achetant du gaz russe pendant une guerre. Et nous voyons que la Russie a utilisé le gaz naturel et le pétrole comme une arme. Il faut savoir que le gaz bon marché a son prix ».
Selon un sondage de l’Institut international de sociologie de Kyiv, 92 % des Ukrainiens souhaitent que l’Ukraine devienne membre de l’Union européenne et 89 % souhaitent que l’Ukraine devienne membre de l’OTAN. « Actuellement, il existe un consensus dans la société pour soutenir l’intégration européenne et euro-atlantique », affirment les sociologues; 59 % des personnes interrogées pensent que l’adhésion apportera à l’Ukraine une sécurité à long terme et 57 % des perspectives économiques. Parmi les autres motivations figurent le développement de la démocratie ukrainienne (44 %), la garantie de l’État de droit (45 %) et la reconnaissance internationale de la place de l’Ukraine en Europe (41 %). Dans le même temps, les Ukrainiens interrogés considèrent désormais que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est plus prioritaire que son adhésion à l’UE : 54% contre 24%. Dans le même temps, malgré la nécessité éventuelle de maintenir l’armée ukrainienne dans un état constant de préparation au combat, 46,4 % des Ukrainiens ne sont pas prêts à suivre régulièrement l’entraînement des réservistes, selon un sondage réalisé par le Centre Razumkov et commandé par ZN.UA.
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Le président letton Edgards Rinkēvičs appelle l’OTAN à « fermer » la mer Baltique s’il s’avère que la Russie est responsable d’un sabotage d’un gazoduc sous-marin, rapporte le média estonien Postimees. Selon lui, une telle mesure serait une réponse si l’implication de la Russie dans l’accident du gazoduc Balticconnector et du câble de communication finno-estonien était prouvée. « C’est possible. Les navires peuvent être arrêtés. Mais il s’agit d’une question de droit maritime. S’il est clairement prouvé qu’il s’agit de la Russie, il devrait y avoir une discussion sur le fait que nous pouvons fermer la mer Baltique pour protéger nos infrastructures critiques », a déclaré le président Rinkēvičs. Pour l’heure, la police finlandaise tente de vérifier si le navire russe New Polar Bear, battant pavillon hongkongais, n’est pas impliqué dans l’explosion alors qu’il se trouvait proche du lieu au moment où elle s’est produite.
