Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 7 mars
Emmanuel Macron nomme un envoyé spécial pour la reconstruction de l’Ukraine, rapporte Challenges.fr. C’est l’inspecteur des finances Pierre Heilbronn, qui a été choisi pour ce poste. « Le titanesque chantier de reconstruction a déjà commencé. Il pourrait représenter 500 à 600 milliards de dollars, soit près de trois fois le PIB ukrainien. La France compte bien y jouer un rôle important et un nouveau visage va désormais incarner notre diplomatie économique, » explique le média.
Le site d’information britannique Sky News, citant des sources des services de renseignement, affirme que l’Iran a secrètement fourni à la Russie de grandes quantités de balles, de missiles et d’obus de mortier pour la guerre en Ukraine et qu’il prévoit d’en envoyer davantage. Il est à noter qu’en janvier, deux cargos battant pavillon russe ont livré 100 millions de balles et 300 000 obus de l’Iran à la Russie à travers la mer Caspienne, et que le paiement des munitions s’est fait en espèces.
L’armée russe ne pourra pas pénétrer profondément en Ukraine si elle s’empare de Bakhmout, estiment des analystes de l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW). Ils soulignent que l’agresseur ne dispose pas de forces mécanisées suffisantes pour avancer au-delà de la ville. Les brigades d’assaut russes sont tout simplement incapables de faire face à de telles manœuvres, selon les experts militaires. « Il est peu probable que les troupes russes obtiennent plus qu’une victoire tactique après 10 mois d’assauts », affirme l’ISW.
L’armée ukrainienne a identifié le soldat capturé qui a été filmé fusillé. Il s’appelait Tymofiï Chadoura, il était de la 30e brigade mécanisée ukrainienne. Il combattait prés de Bakhmout avant d’être porté disparu le 3 février. On sait maintenant qu’il a été exécuté par un soldat russe, et que ses derniers mots ont été « Gloire à l’Ukraine ».
Des dizaines de milliers de Géorgiens sont réunis ce soir devant le parlement pour protester contre une loi liberticide, calquée sur la législation russe contre « les agents étrangers ». La police utilisé des canons à eau. La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, annonce depuis les États-Unis son soutien aux manifestants et se dit décidée à opposer son veto à la loi sur les « agents de l’influence étrangère » examinée par le parlement le mercredi. Entre autre, le parti au pouvoir géorgien prévoit dans cette loi de priver de leur citoyenneté tous les volontaires géorgiens qui se battent aujourd’hui dans les rangs de la Légion étrangère ukrainienne contre les envahisseurs russes.