Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 4 décembre
Les occupants ont cessé de bombarder l’Ukraine avec des drones iraniens, a déclaré Yevgen Silkin, commandant adjoint des forces armées unies ukrainiennes lors d’un marathon télévisé. Il a expliqué que la dynamique des attaques avec ces armes iraniennes avait diminué car les drones sont fabriqués en plastique et en matériaux exposés aux températures et aux conditions climatiques. Selon lui, pour le moment, seuls des vols d’entraînement de bombardiers russes avec pratique de ravitaillement en vol ont été observés ces derniers jours.
Sur le front oriental, les troupes russes attaquent les forces de défense ukrainiennes avec des grenades à chloropicrine K-51 interdites et à fort effet irritant, qu’elles larguent à l’aide de drones, rapporte Ukrinform
Le dernier de la série d’exercices de l’armée ukrainienne de cette année, menés depuis l’été par des instructeurs des forces armées canadiennes en coordination avec l’armée britannique, touche à sa fin au Royaume-Uni.
Olexiy Danylov, le Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, a réagi sur son compte Twitter à la déclaration du Président Macron sur les « garanties de sécurité pour la Russie ». « Qui veut fournir des garanties de sécurité à un État tueur et terroriste ? Au lieu de Nuremberg, on veut signer un accord avec la Russie et lui serrer la main ? Le sang ukrainien sur les mains de Putine ne gênera pas le business as usual ? Etrange logique de la diplomatie de la carpette, dont le temps est révolu », a-t-il écrit.
« L’ONU examine un projet de résolution visant à créer un tribunal international pour les dirigeants russes », rapporte The Guardian. Selon ce média, un projet de résolution sur la création d’un tribunal chargé de traduire en justice les dirigeants russes pour les crimes d’agression en Ukraine circule aux Nations unies à New York. Le journal suppose que l’opposition américaine à cette proposition pourrait s’adoucir.
La reconstruction de l’Ukraine après la guerre, selon les prévisions de la Banque mondiale, coûtera environ 500 à 600 milliards d’euros, a déclaré sa vice-présidente, Anna Bjerde, dans une interview accordée au journal autrichien Die Presse. Mme Bjerde a noté que le niveau des fonds requis est passé de 350 milliards d’euros au début du mois de juin 2022 à 500-600 milliards d’euros aujourd’hui. Selon elle, le redressement de l’Ukraine nécessite un plan stratégique solide, à l’instar du plan Marshall, et devra être « une combinaison de fonds publics et privés ».
