Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 8 décembre
« Au milieu des pertes subies dans la guerre contre l’Ukraine, la Russie se prépare à une future défaite de ses troupes », a déclaré Andrei Yusov, porte-parole de la direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense. Il a noté que la mobilisation en Russie ne s’est pas arrêtée, de nouvelles vagues plus puissantes sont en préparation, notamment par l’enrôlement des mineurs des territoires temporairement occupés.
« Les Russes ont apporté des systèmes Grad sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia : une préparation à des provocations nucléaires » soupçonne Energoatom, l’opérateur public ukrainien de l’atome. L’option la plus probable pour la suite est de tirer sur les installations situées sur la rive opposée du fleuve Dnipro, en particulier sur les villes de Nikopol et Marganets, directement depuis le site de la centrale, estiment les militaires ukrainiens.
La Commission européenne, la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ont alloué 1 milliard d’euros au développement des « corridors de solidarité » par lesquels l’Ukraine exporte activement ses marchandises vers d’autres pays depuis le début de la guerre, a annoncé Adina Valean, commissaire européenne chargée des transports. Dans le cadre du projet, il est prévu d’acheter des équipements pour la navigation de nuit sur le Danube, ainsi que de développer les traversées entre la Pologne, la Roumanie, la Moldavie et l’Ukraine.
Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan ont rejeté les propositions de la Russie concernant une union gazière. « Le Kazakhstan ne permet pas que son territoire soit utilisé pour contourner les sanctions. Ses positions n’ont pas changé et seront utilisées pour évaluer toute nouvelle initiative potentielle », a déclaré le vice-ministre des affaires étrangères du Kazakhstan, Roman Vasilenko.
Les forces de l’ordre allemandes ont effectué plus de 130 perquisitions en Allemagne, en Autriche et en Italie dans le cadre de l’enquête sur la préparation d’un coup d’État en Allemagne. Sur les 52 suspects, 25 ont été placés en détention et seront bientôt jugés. Ils se considèrent comme des « citoyens du Reich » (Reichsbürger) et préparaient un coup d’État avec une attaque contre le Bundestag. C’est le prince Henri XIII, 71 ans, qui devait devenir le « chef » de l’État après le changement de pouvoir. Selon le quotidien Die Zeit, c’est un descendant des souverains des principautés de Reuss, qui régna en Thuringe entre le XIIe siècle et 1918. Il dirige une société immobilière à Francfort, ne considère pas l’Allemagne comme un État souverain et rêve d’une monarchie. Le prince, selon le même média, était en contact avec des représentants de la Russie.
Selon les services secrets ukrainiens (SBU), des passeports russes, des « laissez-passer de conseillers fédéraux de la Fédération de Russie » et le drapeau de la « Novorossiya » ont été trouvés dans des églises ukrainiennes rattachées au Patriarcat de Moscou dans les diocèses de Kherson, Tcherkassy, Jytomyr et Volyn.
Selon l’enquête, il a été établi que lors de la prise de Kherson, l’archimandrite local – le recteur de la cathédrale de l’Assomption – se trouvait dans le hall du Kremlin au moment de l’annonce de l’annexion de quatre régions ukrainiennes. Quelques jours avant la libération de la ville, accompagné d’envahisseurs russes, il a fui vers les zones temporairement occupées du sud de l’Ukraine.
L’Ukraine reçoit le certificat original d’inscription du bortsch sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Le bortsch ukrainien est une de meilleurs soupes du monde.