Retrouvez l’actualité ukrainienne et internationale du 14 janvier
Durant la journée de samedi, la Russie a lancé une nouvelle attaque massive prenant pour cible, entre autres, les villes ukrainiennes suivantes : Kyiv, Kharkiv, Odessa, Kryvyi Rih, Dnipro, Vynnytsia, Ladyjyn, Burchtyn, Khmelnytskyi. Les occupants ont tiré au moins 28 missiles de croisière de différents types et 5 missiles guidés sur l’Ukraine. Selon le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeriy Zaloujnyi, 18 missiles de croisière et 3 missiles guidés ont été détruits dans les airs.
Les Russes ont frappé un immeuble de plusieurs étages à Dnipro avec un missile X-22 conçu pour détruire les groupes de porte-avions en mer, a déclaré Yuriy Ignat, porte-parole de l’armée de l’air de l’Ukraine lors d’un téléthon. Le projectile a été lancé depuis la région russe de Koursk, à partir d’un bombardier à long rayon d’action Tu-22M3. 12 personnes ont été tuées, dont une adolesente de 15 ans, 64 blessées, dont 59 hospitalisées. « Le même missile a frappé un centre commercial à Krementchuk, explique un expert militaire, Andriy Tsaplienko. La Russie tire de vieux missiles, probablement fabriqués dans les années 70. Leur déviation pendant le ciblage peut atteindre 5 kilomètres. En d’autres termes, les Russes ont juste frappé la ville avec un missile, réalisant qu’il pouvait frapper n’importe où. »
« Que faut-il pour arrêter la terreur russe ? Les armes que nos partenaires ont dans leurs entrepôts et que nos militaires attendent. Le monde entier sait comment arrêter ceux qui sèment la mort. Et je remercie tous ceux qui nous aident dans cette démarche ! » a déclaré le président Zelensky dans son allocution du soir.
Les gardes-frontières moldaves ont trouvé des débris de roquettes près du village de Larga, à la frontière avec l’Ukraine, a déclaré le ministère moldave de l’Intérieur.
La partie russe a annulé l’échange de prisonniers prévu pour le samedi 14 janvier.
Un deuxième terminal de gaz naturel liquéfié est opérationnel en Allemagne. Il n’importera pas de GNL de Russie ou des États-Unis, explique Deutsche Welle. Il est exploité par la société privée allemande Deutsche ReGas, un projet de deux entrepreneurs est-allemands. L’entreprise a des contrats à long terme avec la société française TotalEnergies et le groupe suisse Met.
Selon le ministre ukrainien de la culture et de la politique de l’information, Oleksandre Tkatchenko, plus de 446 monuments ont été détruits, 20 % des artistes ont quitté le pays, temps morts et chômage partiel sont le lot des professionnels des industries créatives. Dans le même temps, la culture de l’Ukraine a non seulement survécu, mais « elle a également résonné dans le monde entier, gagnant son soutien, » a dit le ministre dans une interview à Ukrinform.